[TEST] Bedlam sur Xbox One



Bedlam est un jeu de tir en vue subjective développé par Redbedlam et basé sur un roman du même nom par le célèbre auteur écossais Christopher Brookmyre.
Lancé comme un jeu de tir pour ceux qui ont survécu aux jeux en ligne des années 80 et 90, Bedlam nous jette dans une époque emblématique des jeux en ligne et nous sert une bonne dose de nostalgie à travers des jeux vidéo authentiques aux graphismes et caractéristiques modernisés. Bedlam se joue entièrement en vue subjective, mais va explorer d’autres genres de jeux.
Dans le jeu, vous jouez Heather Quinn (alias Athena) une collègue de Ross Baker (alias Bedlam). Heather est une scientifique surchargée de travail et sous-payée développant des technologies médicales pour Neurosphère. Un lundi matin pluvieux Heather se porte volontaire comme candidate de test pour une nouvelle technique de scannage cérébral conçu par Neurosphère , elle devait quitter son bureau pendant quelques heures seulement.

Mais quand elle sort du scanner, elle découvre qu’elle a non seulement échappé au bureau, mais peut-être échappé à la vie réelle pour de bon! Heather se retrouve piégée dans Starfire – un violent jeu de science-fiction sur lequel elle avait passé son adolescence, sans aucune explication, aucune sauvegarde et, le plus terrifiant, pas moyen de sortir !

Bedlam halo

le monde de Planetfire (Halo ?)

 

Heather va traverser des environnements rappelant des jeux vidéo de son enfance mais également de celle de l’auteur. En effet , dans Bedlam les environnements ressemblent fortement à d’anciens jeux des années 90 à 2000 (Quake , Medal of Honor , PacMan , Halo , Elder Scroll …) Dès les premières minutes de jeu, on s’amuse à noter les anecdotes relatives à d’anciens jeux cultes qui ont marqué leurs générations. Malheureusement, le jeu s’essouffle trop rapidement laissant un goût d’inachevé. Le jeu aurait gagné en intérêt en cassant plus souvent la monotonie du type FPS. Certes, l’intégration de l’univers Pacman et Space Invaders est une bonne idée mais qui aurait dû être plus approfondie.

Bedlam_pacman

L’univers de pacman en FPS

Les graphismes sont datés avec des textures plates et sans détail mais ils collent tout à fait avec le trip old school du jeu. Le level design qui n’est pas des plus abouti. Bien que correct au début, il devient complétement générique sur la fin où il sera très difficile de se repérer et trouver l’objectif de la mission. La visée est trop imprécise de plus l’intelligence artificielle des ennemis est presque inexistante. Le jeu est trop difficile également avec des ennemis très agressive et une barre d’énergie qui baisse à vue d’œil lorsque l’on prend une balle. Il sera préférable de rusher sans se soucier des ennemis au lieu de nettoyer le terrain.

Bedlam version Shoot'm Up

Bedlam version Shoot’m Up

Pour finir, le point noir du jeu reste la réalisation technique laissant fortement à désirer avec des bugs, d’énormes baisses de framerate vers la fin qui rendent le jeu quasiment injouable.

Les succès du jeu se débloque au fur et à mesure de la progression, il reste très facile à débloquer du fait qu’il n’y a pas de succès lié à la difficulté du jeu. Les 1000G sont une formalité avec une dizaine d’heure de jeu au compteur pour ma part.

Pour conclure, Bedlam dispose d’une bonne idée de départ mais entaché de nombreuses lacunes principalement techniques. L’intégration d’univers non FPS est sans doute la meilleure idée du jeu mais trop rare et pas assez exploitée, dommage !!!

 

Les + Les –
– Concept original mais… – idées sous-exploitées
– le niveau PacMan – Le level design
– Jouabilité trop imprécise
– IA des ennemis proche du néant

 

Ma note : 5/10


 

Jeu fourni par l’éditeur pour le test

 

 

   

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