TEST – SturmFront – The Mutant War: Übel Edition – Quand bullet hell arcade & Metal font bon ménage !



TEST Sturmfront The Mutant War UE - XWFR

Sorti en Août 2017 sur Steam, SturmFront – The Mutant War: Übel Edition (oui c’est un long titre !) avait reçu un accueil plutôt positif des joueurs à l’époque. En ce mois d’Avril 2021, le jeu développé par Andrade Games et édité par Red Art Games nous fait enfin l’honneur de débarquer sur nos consoles de salon. Au programme, du sang, de la musique metal, du bullet hell, des grosses armes qui font bien mal et de l’humour. Envie d’en savoir plus ? Vous êtes au bon endroit !

Nous sommes en 1984 et le monde va mal, très mal. La fin du monde est arrivée à cause d’une pandémie mondiale (l’ancêtre du Covid ?) et l’homme a laissé sa place aux mutants. Le Docteur Hartmuth Griesgram (à vos souhaits !) est le spécialiste de la création d’humains synthétiques. Ni une ni deux, il remet en route son usine pour créer le guerrier parfait : l’unité de combat Sturmfront. Vous incarnez donc le cyborg Siegfried von Hammerstein et celui-ci va devoir, comme vous l’imaginez, nettoyer la planète des créatures qui l’occupe. Oui, le scénario est digne d’un bon nanar et le jeu ne se prend pour ainsi dire jamais au sérieux. En atteste la voix du héros lorsqu’il collecte des armes, drôle au possible, notamment le délirant « Gazolineeeeeeeeeee » lorsqu’il ramasse de l’essence ou encore ce boss qui ressemble… à un phallus !

De l’essence qui viendra d’ailleurs alimenter votre lance-flammes, seule arme ou presque capable de venir à bout des nids d’insectes. Pour le reste, l’arsenal est composé de nombreuses armes rappelant celles que l’on trouve dans des titres comme Unreal Tournament. Canon Plasma, Lance-Roquettes, canon à lames et j’en passe il y a de quoi faire ! Sturmfront n’est pas un twin-stick shooters classique (où l’on tire le plus souvent sur la pression d’un joystick). En effet ici le tir se fait via les boutons A, B, X et Y. Ainsi la touche A aura pour effet de tirer vers le bas, B vers la gauche et ainsi de suite. Une maniabilité particulière qui demande un certain temps d’adaptation. Même arrivé à la fin du jeu, la maniabilité n’est jamais vraiment instinctive si on joue avec cette configuration et des problèmes se posent parfois. C’est notamment le cas lorsqu’on doit passer de l’arme principale au lance-flammes, avec un héros qui continue de regarder dans la direction où nous venons de tirer. Il faut donc parfois appuyer sur une touche de tir pour faire face aux ennemis avant de tirer au lance-flamme. De quoi perdre des points de vie bêtement. Cependant, le studio a eu la bonne idée de permettre le tir avec la la gâchette RB également histoire de palier un peu à ce problème. On privilégiera donc cette touche pour tirer.

Sans être jamais trop difficile (du moins en easy et en normal) Sturmfront vous demandera tout de même de bons réflexes et une grande attention pour terminer les 5 niveaux (divisés en deux parties à chaque fois) qu’il contient. Les boules de feu volent autour de notre personnage, et la sensation de jouer à un Manic Shooter est souvent présente ! À chaque fin de niveaux, un Boss, parfois imposant de par sa taille, tentera de vous expédier au paradis des cyborgs. Dans l’ensemble, ces boss ne sont pas bien difficiles à vaincre, et la difficulté vient finalement surtout des niveaux en eux-mêmes, avec des monstres nombreux qui vous noient sous les boulettes roses et jaunes !

Avec sa bande-son lorgnant du côté du Heavy Metal, Sturmfront est un titre qui vous donnera envie de headbang tout en jouant ! Composées par Erzen Luboja, les musiques sont inspirées de groupes comme Venom, Asphyx ou encore Bolt Thrower. En bref si vous êtes un amateur du genre, vous serez aux anges ! Côté graphismes, c’est la simplicité, mais les différents décors collent bien à l’ambiance du jeu et l’univers ressemble à celui d’Alien Syndrome, sorti dans les années 80. Si vous vous débrouillez bien, le jeu peut se terminer en moins d’une heure, montre en main. À moins de vouloir tenter un challenge plus difficile et obtenir l’ensemble des succès, la rejouabilité n’est pas le point fort du titre. Alors oui, il y a les cranes à trouver dans tous les niveaux afin de comprendre toute l’histoire (hélas en anglais), et des diamants à collecter pour augmenter son High-Score. Mais à moins de refaire quelques parties pour le plaisir ou de vouloir améliorer son score, Sturmfront ne vous occupera pas bien longtemps. Il est dommage que le titre ne propose pas de mode multijoueurs comme de la coop local. On aurait bien vu aussi d’autres personnages jouables après avoir terminé le jeu par exemple. Des petites idées qui auraient pu augmenter la durée de vie du jeu de quelques heures.


SturmFront – The Mutant War: Übel Edition est un shoot bien sympathique. Difficile sans jamais être trop exigeant, le titre de Andrade Games est aussi amusant, que ce soit avec le design de certains ennemis et surtout grâce à la voix du héros qui fait sourire tout au long de l’aventure. Dommage que la prise en main ne soit pas des plus ergonomique et que le jeu soit un peu court. Jouable uniquement en solo et se terminant en à peine une heure, le jeu ne brille en effet pas par sa durée de vie. On savourera donc Sturmfront le temps de quelques parties trépidantes, sur fond de musique metal bien pêchue !


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un review code fourni par l’éditeur Red Art Games

Pour

  • La bande-son metal
  • La voix du héros (« Gazolineeeeeeeeeeee » !)
  • Un arsenal dévastateur
  • Des boss réussis et parfois impressionnants
  • Des graphismes simples mais qui collent bien à l’ambiance
  • Quelques secrets sympa à trouver

Contre

  • Se termine trop vite (seulement 5 niveaux)
  • Une maniabilité perfectible
  • Pas de coop local
  • Faible rejouabilité à moins d’être accro au genre
  • Entièrement en anglais

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