TEST – The Station – Qui sommes-nous réellement?



Test The Station - XWFR

En découvrant une planète avec un biome propice à l’habitation, Axiom Space Agency déploie une sonde pour scanner le nouveau monde. Ils y trouvent  des traces de vie intelligente et décident qu’il est plus prudent d’observer cette espèce avant d’effectuer le premier contact. La Station Spatiale avancée Espial et son équipe de trois personnes ont été positionnées en orbite autour de la planète, désignée Psy Prime, pour y recueillir des données sensibles. Malheureusement, un événement a fait perdre de l’énergie à la station éponyme et ses systèmes furtifs ne sont plus opérationnels. Après avoir manqué de contacter l’équipage, un spécialiste en reconnaissance est envoyé sur la station.

Après un temps de chargement assez long, le jeu commence directement à bord de l’Espial et vous êtes chargé de localiser chaque membre de l’équipage. Comme vous pouvez vous y attendre d’un «simulateur de marche», vous n’avez pas beaucoup d’indices et devez percer le mystère en farfouillant un peu partout.

Vous êtes aidé à le faire par une mise à jour continue de la carte avec un inventaire, quelque peu superflu, et une liste de tâches qui sont révisées au fur et à mesure que vous progressez. La carte est projetée comme un hologramme flottant devant vous; cependant elle vous demandera beaucoup d’espace pour se déployer et vous ne pourrez plus marcher pendant que vous vérifiez votre position, ce qui est un peu gênant.

Dès le départ, vous trouverez un journal audio laissé par l’un des membres de l’équipage. Ce sont des bribes de l’histoire qui vous détailleront la mission et les diverses pensées de l’équipe, chacun ajoutant une autre pièce au puzzle. Vous en apprendrez également plus sur l’équipage via leurs terminaux de messagerie. La fièvre de la cabine s’est définitivement installée, avec leurs petites querelles et plaisanteries exhalant un charme attachant.

Les messages sont assez importants pour attirer l’attention, vous assurant de ne pas en manquer un seul, tout en s’intégrant parfaitement à l’esthétique futuriste du jeu. Visuellement, il évoque une certaine familiarité avec les classiques de la SF, contrastant le bleu foncé et le gris avec des blancs brillants et austères. En accentuant encore cela avec des teintes de néons lumineux, l’Espial donne une ambiance très pesante.

Ce qui nous amène au vrai point important : l’intrigue. Le récit de la station est magistralement tissé, donnant des frissons même aux plus insensibles. Tout se joue à la toute fin, ce qui nous a permis de rejouer mentalement des moments clés et de prendre conscience de leur signification au fur et à mesure que les crédits déroulent.

La partition musicale d’accompagnement est à peine perceptible au premier abord, vous permettant de vous concentrer pleinement sur les messages audio et les sons provenant d’ailleurs sur le navire, avant de monter en un crescendo fracassant à l’approche de la ligne d’arrivée, ajoutant plus qu’une note de tension. Vous pouvez vous attendre à ce que l’expérience dure une heure ou deux, selon la manière avec laquelle vous explorerez le vaisseau. Je tiens à préciser que The Station n’est pas traduit en français, malheureusement j’ai envie de dire tant la narration apporte beaucoup à l’intrigue.


Quelques légers défauts de maniement, une carte un peu maladroite et des interactions de jeu un peu limitées ne font pas forcément de The Station un super jeu vidéo. Cependant, son histoire en fait une expérience fantastique qui ne pourrait être transmise avec autant d’impact dans un autre média.


Test réalisé par Clemicles à partir d’un review code Xbox One du jeu fourni par l’éditeur

The Station

14,99€
7.8

Graphismes

9.0/10

Son

10.0/10

Gameplay

10.0/10

Durée de vie

4.0/10

Rapport qualité/prix

7.0/10

Interêt des succès

7.0/10

Pour

  • Une excellente histoire
  • Atmosphère tendue
  • Excellent design sonore

Contre

  • Contrôles limités
  • Rejouabilité nulle
  • Uniquement en anglais
   

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