The Last Wind Monk – Un peu plus sombre mais toujours aussi agréable



Quand The Inner World du Studio Fizbin est sorti en 2013, ce fut une agréable surprise; une aventure introductive avec des personnages attachants, des puzzles intelligents basés sur l’inventaire et un monde attrayant. Avec cette suite, The Last Wind Monk, l’équipe allemande vise à rééditer leur succès en se rapprochant de la même formule. Cette approche fonctionne-t-elle toujours après quelques années ?

Dans la cinématique d’ouverture, nous voyons une foule d’Asposiens rassemblés autour d’une fontaine, écoutant un orateur debout sur un podium. Dans cette introduction, l’univers ainsi que les personnages seront mis en avant et permettront aux nouveaux venus de se familiariser avec les différents protagonistes du soft.

Le jeu utilise la même mécanique de point and click que son prédécesseur, avec des options environnementales contextuelles apparaissant sur l’écran. Selon la scène, le joueur contrôlera un, deux ou même trois personnages pour progresser dans le scénario. Chaque personnage a ses propres mouvements, lorsqu’il interagit avec des objets, et chacun a une capacité unique. Peck, par exemple, peut voler mais n’a pas de mains, alors il vous lancera souvent un regard fébrile lorsqu’on lui demandera de faire quelque chose d’irréaliste, alors que Laura est physiquement plus forte que les autres et Robert peut manipuler l’environnement via ses chansons.

Là où le premier jeu a vu exposer chaque Asposien à une mort lente et tortueuse par asphyxie, The Last Wind Monk prend ces mêmes Asposiens et les transforme efficacement en une foule aveugle, prête à aider un Tyran dans une extermination de masse.

Cela donne au jeu une ambiance plus grimaçante, plus oppressante qu’auparavant, du moins pendant certaines sections. Avec toutes ses nuances sombres imprégnant l’atmosphère du jeu, The Last Wind Monk s’accorde quand même un peu de légèreté ici et là en fonction des personnages. Une chose qui reste comme la dernière fois sont les puzzles basés sur l’inventaire, qui proposent toujours un bon challenge. La majorité des obstacles exige des solutions créatives, nécessitant parfois des processus en plusieurs étapes. Par exemple, le premier secteur dans lequel Robert se trouve ne peut être quitté que par un funiculaire cassé.

Chaque chapitre dure une dizaine d’heures de jeu, généralement constituée de trois ou quatre zones reliées entre elles par des casse-tête (une aide est fournie pour les casse-tête).

Les voix off ont été sensiblement améliorées en comparaison des premiers épisodes. Les acteurs sont généralement bons, bien qu’il y ait quelques voix qui ne correspondent pas tout à fait au personnage. La musique est de bonne facture, de la légèreté, mais il manque un véritable morceau mémorable, en dehors des thèmes repris du premier jeu. L’art et l’animation sont également très similaires au premier épisode, avec une sensation de dessins faits à la main.


À première vue, The Inner World: The Last Wind Monk semble être la parfaite suite. Et en effet, il s’avère avoir de nombreuses similitudes, une histoire, un décor et des personnages qui se construisent directement autour de ce qui s’est passé auparavant. Cependant, sous la surface, le jeu est plus sombre et plus sinistre que son prédécesseur, et bien qu’il n’abandonne pas complètement ses sensibilités comiques, ce changement affecte un peu l’ambiance générale. Les valeurs de production et le gameplay de qualité assez élevé sont comparables, et les puzzles peuvent être assez difficiles. The Last Wind Monk suit l’exemple de certaines séquences de films bien connues et progresse sur un chemin plus sombre que le premier opus. Le temps nous dira si on s’en souviendra aussi affectueusement.


Jeu testé par Clemicles à partir d’un review code sur Xbox One fourni par le développeur

The Inner World - The Last Wind Monk

29,99€
7.3

Graphismes

8.0/10

Son

7.0/10

Gameplay

7.0/10

Durée de vie

7.0/10

Rapport qualité/prix

8.0/10

Interêt des succès

7.0/10

Pour

  • Bonne durée de vie
  • Plus sombre mais...
  • Un univers toujours aussi agréable

Contre

  • … Pas assez différent
   

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.