Cuphead : Le gros cart(o)on de la Xbox



C’est trois ans après sa première présentation à l’E3 2014 que Cuphead sort enfin sur Xbox One. Présenté à l’époque comme un simple enchainement de boss, Cuphead a fait bien du chemin depuis. Chad et Jared Moldenhauer, les deux concepteurs du jeu, du Studio MDHR, ont en effet mis les bouchées doubles pour agrémenter leur jeu de phases de plateforme et d’une map de sélection de niveaux. Bien leur en a pris, car le jeu, à l’esprit cartoon des années 30, se voit ainsi bien plus diversifié.

L’histoire est la suivante. Nos deux héros, Cuphead et Mugman, s’en vont jouer au casino. Mais arrive alors le diable qui leur propose une partie de dés. S’ils gagnent la partie, le diable leur promet la richesse. S’ils perdent, ils devront offrir leurs âmes au démon. Perdants, ils supplient le diable de changer d’avis. Ce dernier leur propose donc d’aller récolter les âmes d’autres méchants (les fameux boss) en échange des leurs. Ni une ni deux nos héros acceptent sur le champ et commencent donc leur quête.

Derrière cette histoire somme toute assez simpliste, se cache un jeu qui saura vous donner du fil à retordre ! C’est le moins que l’on puisse dire. Car les deux frères qui ont conçu ce jeu, ne cachent pas leur passion pour les platformer/shoot’em up des années 90 comme Gunstar Heroes, Alien Soldier, ou encore le très célèbre Contra. Dès les premières minutes le ton est donné, et ne serait-ce qu’en facile, il vous faudra de très bon réflexes pour espérer terminer le jeu.

Deux difficultés sont présentes dès le début du jeu: Facile ou normal. En sachant qu’il ne sera possible de récupérer les fameux contrats d’âmes que lorsque vous vaincrez les boss dans ce second mode. C’est aussi uniquement en terminant l’intégralité du jeu en normal, que vous pourrez accéder au niveau final. Enfin, les boss ont des transformations et attaques supplémentaires dans ce mode. Que les choses soient claires, ce jeu n’est donc pas à la portée de tous. Si vous détestez le die and retry mieux vaut donc passez votre chemin sous peine de crises de nerfs.

Mais Cuphead n’est pas qu’un banal shooter. Derrière un jeu exigeant se cache un vrai trésor de la scène indépendante. C’est un véritable hommage aux années 30, tant dans les graphismes et les animations cartoon, similaires à ceux des premiers Disney, que dans sa bande son très jazzy, composé avec talent par Kristofer Maddigan.

Pour 20 euros (prix de lancement), nous avons donc là un jeu unique, ne serait-ce que dans sa direction artistique. Varié pour un jeu du genre, il saura vous occuper de longues heures, tant par sa difficulté que par son contenu. Car une fois le mode normal terminé, le mode expert s’offre à nos mains déjà bien fébriles. Et pour peu que vous soyez amateur des succès et souhaitez tous les obtenir, de longues heures de jeu pourront encore être rajoutées au compteur. Le jeu vous demandant par exemple de faire le meilleur rang possible aux boss, notamment un rang S en mode expert. Et si vous voulez débloquer le filtre graphique noir et blanc, il vous faudra terminer les niveaux de plateforme du jeu sans tirer, rien que ça !


Pour les anglophobes, le jeu est à l’heure actuelle entièrement en anglais. Mais les développeurs ont d’ores et déjà annoncé travailler sur la traduction. Gageons que Cuphead se verra peut-être par la suite étoffer de boss ou de contenu supplémentaire. Ça tombe bien on en redemande !


Jeu testé par Ashen à partir d’un review code sur Xbox One fourni par l’éditeur

Cuphead

19,99€
8.8

Graphismes

9.0/10

Son

9.0/10

Gameplay

9.0/10

Durée de vie

8.0/10

Rapport qualité/prix

9.0/10

Interêt des succès

9.0/10

Pour

  • Des graphismes Cartoon au top
  • La musique, style année 30
  • Des boss variés et réussis
  • Vingt euros à peine
  • Les points négatifs seront comblés prochainement

Contre

  • Jeu entièrement en anglais
  • Pas de coop en ligne
   

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