[TEST] Far Cry Primal sur Xbox One
Le nouveau Far Cry vient d’arriver et Ubisoft tente le pari de nous envoyer 10.000 ans avant J.-C au cœur de l’Europe Centrale. Dans ce Far Cry Primal, les fusils d’assaut, grenades et autres lance roquettes sont remplacés par des armes primitives telles que les arcs, les gourdins, les sagaies et les frondes. Là où les productions vidéoludiques s’orientent plutôt vers le futur, Ubisoft nous prend à contre pied avec un jeu se déroulant à l’Age de Pierre. Est-ce un choix pertinent ou un coupe de gourdin dans l’eau?
Faisant office de tutoriel, Far Cry Primal débute sur une somptueuse scène d’introduction où votre tribu est sur le point de tuer un mammouth. Alors que vous sortez victorieux de cet intense combat, un tigre à dents de sabre surgit de nul part et vous attaque tuant une partie de vos alliés. Vous incarnez Takkar, rescapé de votre ancienne tribu et livré à lui-même au plein milieu des terres hostile d’Oros. L’environnement ne vous est pas favorable et le danger vous guette à chacun pas. Car entre les prédateurs, des tribus hostiles et les environnements inhospitaliers, Takkar aura fort à faire pour survivre. Pour cela en premier lieu, il lui faudra récupérer de la matière première comme du bois, du roseau, de l’ardoise comme se confectionner un arc primitif. La partie confection du jeu est omniprésente et vous allez passer le plus clair de votre temps à accumuler de la matière première pour fabriquer des objets de plus en plus complexes. Pour cela, vous aurez également besoin de chasser et tuer les créatures environnantes pour acquérir de l’expérience afin d’obtenir de nouvelles compétences. Trop faible pour survivre seul, il va lui falloir retrouver des alliés et commencer à reconstruire son ancienne tribu.
Les Terres d’Oros se divise en secteurs bien définis comme la forêt, les marais humides, les falaises, les montagnes enneigées… mais attention à cette dernière, il faudra se couvrir chaudement pour espérer survivre aux températures rudes en se confectionnant des habits plus adaptés. Pour passer d’une zone à l’autre, on pourra utiliser les avant postes capturés auparavant pour effectuer un déplacement rapide. Chose bien utile car il va falloir effectuer de trop nombreux allers retours lors de certaines missions secondaires.
Pour ce qui est de la technique, les graphismes sont somptueux on ne peut qu’être ébahi devant un jeu d’une telle beauté, à la fluidité exemplaire, aux textures aussi précises et aux effets d’éclairage à couper le souffle mais une mention spéciale à la modélisation des personnages et aux animations faciales. Les environnements sont magnifiques et très vivants, il ne sera pas rare de s’arrêter quelques minutes pour observer les paysages et ainsi voir tout le travail accompli par les équipes de développement. La partie sonore n’est pas en reste avec des bruitages très réussis mais surtout le langage Wenja. Par soucis du détail, Ubisoft n’a rien laissé au hasard et grâce à l’aide de linguistes ont créé pour l’occasion un langage contenant pas moins de 40.000 mots. Le jeu vous demandera pas mal de temps de jeu pour finir la quête principale mais ne comptez pas vos heures si vous voulez terminer toutes les missions secondaires.
Pour conclure, jamais l’Age de Pierre n’aura été aussi crédible dans un jeu. Ses environnements grandioses, ses animations d’une fluidité rare et le langage Wenja donnent une authenticité de cette époque. Mais le coté répétitif inhérent au jeu en monde ouvert ainsi son scénario décousu l’empêchent d’atteindre la perfection. On aurait préféré un gameplay plus étouffé et un vrai scénario pour nous séduire totalement, dommage!! Néanmoins Far Cry Primal est une franche réussite maintenant reste à savoir ce que nous réserve Ubisoft dans le prochain opus??
Jeu fourni par l’éditeur pour le test
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