TEST – OkunoKA Madness – Un Die & Retry mignon, coloré, fun mais très exigeant !



TEST OkunoKA Madness XWFR

Sorti fin 2018 sur Switch, OkunoKA avait plutôt fait bonne impression sur la console de Nintendo. Conçu à l’origine pour les speedrunners, le jeu de Caracal Games, édité par Ignition Publishing, revient en version amélioré sous le nom d’OkunoKA Madness. Au programme de cette version vous trouverez entre autre de nouveaux boss, niveaux et personnages jouables. Du moins si vous osez vous y attaquer car OkunoKA Madness est ce que l’on appelle communément un Die & Retry façon Super Meat Boy ! La rédaction décline donc toutes responsabilités en cas de cassages de manettes !


L’heure est grave : Le monde des esprits est attaqué par une force maléfique répondant au nom d’Os. C’est là qu’intervient notre petit héros KA. La petite créature est en effet dérangée par la situation et les habitants viennent lui demander de l’aide. Commence alors notre aventure qui, si elle semble facile lors des premiers stages va très vite se complexifier !

Le but de chaque stage est d’atteindre un esprit qui a était corrompu par Os. Pour cela la petite créature bleue va devoir sauter et rebondir un peu partout et utiliser quelques pouvoirs qu’elle gagnera en cours de route. Car assez rapidement (enfin si vous parvenez à progresser !) KA pourra contrôler des éléments comme le feu, la glace ou l’électricité. En jeu, cela se traduit par des plates-formes correspondant à l’un des éléments.

Et croyez-moi c’est loin d’être simple, surtout lorsque l’on doit en plus éviter des rayons lasers, scies circulaires ou encore des ronces ! Le moindre impact signifiant la mort et le retour au début du stage. Heureusement les contrôles sont très simples et OkunoKA Madness se prend facilement en main. Attention cependant le personnage se déplace vraiment très rapidement à la moindre poussée sur le joystick. Dans chaque monde, si vous réussissez à terminer les 20 stages, un boss vous attendra. Parfois impressionnants de par leurs tailles, ces derniers sont moins durs qu’ils en ont l’air, surtout comparé à la difficulté des stages en général. Bien entendu, il faudra tout de même mourir quelques fois afin de connaitre leurs patterns.

Et si tout ce challenge ne vous suffit pas alors sachez que de nombreux stages contiennent des esprits optionnels à trouver, souvent placés dans des endroits compliqués à atteindre bien évidemment ! Collecter ces esprits débloquera de nouveaux personnages, souvent inspirés de différentes œuvres. On retrouve ainsi un personnage ressemblant à Venom (Spiderman) ou encore à Majin Boo (Dragon Ball Z) ! Précisons tout de même que ce ne sont pas que de simples skins car la prise en main diffère d’un personnage à l’autre. Des failles feront parfois leurs apparitions dans certains stages. Ces failles contiennent en général trois esprits à ramasser. Mais attention car vous n’avez que trois vies pour réussir les trois sections sinon vous recommencerez tout ! On note aussi la présence d’un mode contre-la-montre et du mode folie qui comme son nom l’indique va vous en faire baver avec un monde très difficile !

L’un des gros points forts du jeu c’est bien ses graphismes colorés et dessinés à la main. Les environnements sont superbes et quelques arrières plans, notamment ceux avec de gigantesques créatures mouvantes sont vraiment réussis. Chaque monde possède sa propre ambiance et semble à chaque fois plein de vie comme avec ce pêcheur dans le fond du décor dans le quatrième monde. On remarque hélas parfois quelques soucis de lisibilité, la faute justement à toutes ces couleus et détails qui fourmillent sur notre écran. Les petites « cinématiques » d’histoire très courtes sont elles aussi très jolies et on a l’impression de voir des aquarelles s’animer sous nos yeux. Enfin question bande-son les différents bruitages sont vraiment réussis et immersifs contrairement aux musiques un peu trop passe-partout. Mais peut-être est-ce aussi parce que le joueur est davantage concentré sur le personnage et le stage en cours que sur la musique !


OkunoKA Madness est un Die & Retry particulièrement exigeant qui aura tôt fait de rendre chauves les joueurs les moins patients. Mais si vous aimez ce type de jeu, le titre de Caracal Games pourrait bien vous séduire, ne serait-ce que par sa direction artistique et ses graphismes de toutes beautés. Exigeant, parfois un peu punitif, OkunoKA Madness s’adresse aussi aux speedrunners dans l’âme via son mode contre-la-montre ainsi qu’aux amateurs de challenge hardcore avec le mode folie. Malgré la difficulté et les morts qui s’enchainent, on passe un très bon moment avec ce petit jeu et c’est bien là le principal. À condition de savoir garder la tête froide bien entendu !


Test réalisé sur XBOX ONE X à partir d’un review code fourni par l’éditeur Ignition Publishing

OkunoKA Madness

14,99€
8

Graphismes

9.0/10

Son

8.0/10

Gameplay

8.0/10

Durée de vie

7.0/10

Rapport qualité/prix

8.0/10

Pour

  • Un gameplay particulièrement bien huilé…
  • Une superbe direction artistique et de magnifiques graphismes
  • Les personnages à débloquer
  • Un gameplay simple et efficace
  • Des boss souvent impressionnants
  • Les failles et le défi qu’elles représentent
  • Les pouvoirs qui permettent d’alterner entre les éléments
  • Les nombreux clins d’œil (Stars Wars, Dark Souls…)
  • Une caméra qui suit toujours bien l’action

Contre

  • … Même si le personnage semble parfois refuser de sauter ou s’agripper
  • À déconseiller aux impatients et aux nerveux !
  • Les patterns des boss qui ne reviennent pas toujours à zéro après une mort
  • De rares soucis de lisibilité
   

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