TEST – One Finger Death Punch 2 – Le jeu de rythme qui tape fort !



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Sorti en Juin 2013 sur Xbox 360, One Finger Death Punch avait laissé une très bonne impression à l’époque. Le but du jeu ? Vaincre des centaines d’adversaires qui arrivent sur notre écran, le tout en rythme façon Guitar Hero et avec humour si possible. Bonne nouvelle pour les amateurs, car les Canadiens de Silver Dollar Games remette le couvert avec un second opus que nous allons découvrir ensemble dans ces lignes.

Mais pourquoi donc notre héros (que l’on peut qualifier de bonhomme bâton) doit se battre contre des milliers d’autres hommes bâtons armés jusqu’aux dents ? Une très bonne question dont on n’aura malheureusement pas la réponse. En effet le scénario est inexistant dans One Finger Death Punch 2. Mais vous l’aurez compris, on est ici avant tout pour se castagner sans prise de tête !

Le but du jeu est simple : Appuyer sur la touche X ou B suivant le rythme imposé par les combats. En clair si les ennemis arrivent de droite vous appuyez sur B, s’ils arrivent de gauche vous appuyez sur X. Rien de très sorcier me direz-vous ? Oui, au début du moins. Car le jeu se complique rapidement, incluant par la suite des boss, des armes à manier, des projectiles à éviter, et de nombreux combos à placer.

Les ennemis sont de plus en plus nombreux par stages (plusieurs centaines !) et le jeu devient de plus en plus rapide, ne vous laissant parfois qu’une faible marge de manœuvre pour agir. Si vous appuyez trop tôt, votre compteur de combo tombera à zéro, et si vous appuyez trop tard, vous perdrez un point de vie. De temps en temps vous gagnerez des jetons qui vous permettront d’acheter des capacités, ainsi que des jetons de seconde chance pour recommencer un stage en version plus facile si vous échouez. Cerise sur le gâteau : vous pouvez même personnaliser votre bonhomme bâton en lui rajoutant des yeux, ou encore changer sa couleur.

Globalement, le jeu est fluide, nerveux, et plein d’humour. En atteste les exécutions, avec par exemple des trains arrivant à toute allure sur vos adversaires, des finish originaux et sanglants, des armes amusantes comme une épée laser façon Star Wars, des duels de tronçonneuses, mais aussi la possibilité de lancer des chaises et d’autres objets du décor. De nombreux interludes viendront ponctuer vos combats, vous donnant la possibilité de récupérer des points de vies, que ce soit en décapitant tout le monde juché sur votre cheval ou lors de phases où il faudra lancer des shurikens rapidement sur vos ennemis !

Outre le mode histoire qui contient des dizaines de niveaux répartis sur plusieurs mondes, d’autres modes de jeu sont disponibles. Vous pourrez ainsi vous frotter au mode survival, qui comme son nom l’indique, vous demandera de survivre le plus longtemps possible face à des vagues d’ennemis de plus en plus forts et rapides. Vous pourrez également jouer à deux joueurs en local dans un mode coopératif, ou relever le défi imposé par le mode « No Luca No ». Dans ce mode, un chat (enfin l’image d’un chat) viendra se mettre devant votre écran de jeu, vous empêchant de voir correctement l’action ! Enfin le mode Gauntlet représente un solide challenge car vous devrez progresser dans de nombreux stages avec seulement 10 points de vie. Au joueur donc de tenter de choisir les chemins les moins dangereux en progressant sur des cases façon jeu de société.

Graphiquement, le titre des Canadiens possède un habillage simple, ressemblant beaucoup à celui d’un jeu en flash. Si ce point peut évidemment diviser, il faut bien admettre que cela colle parfaitement à l’ambiance du jeu. En revanche on reste un tantinet dubitatif sur certaines polices d’écriture un peu simpliste, avec des lettres parfois hors cadres. Les menus sont également très simplistes, et on sent bien que les développeurs se sont essentiellement concentrés sur le cœur du jeu, à savoir le gameplay.

Au cours de vos sessions de bastons intensives, vous serez accompagné par une bande-son particulièrement varié puisque celle-ci oscille entre le rock, le métal, la synthwave, l’atmosphérique ou encore des musiques dans le plus pur style japonais. Dans les faits cela rends très bien et renforce totalement l’immersion. Concernant les bruitages, ces derniers sont aussi très réussis en plus d’être souvent comiques. Mention spéciale au commentateur, dont les intonations donnent souvent le sourire.


Si vous avez déjà joué à One Finger Death Punch premier du nom, vous ne serez clairement pas dépaysé par le gameplay qui est pour ainsi dire identique. Cette suite apporte en revanche de nombreux modes de jeux supplémentaires, donnant au titre une excellente durée de vie surtout au regard du prix affiché à la sortie. Si vous n’avez pas touché au premier opus alors je ne peux que vous conseiller vivement de vous lancer dans cette suite, qui se révèle à la fois prenante, amusante et exigeante.


Jeu testé sur XBOX One X à partir d’un review code fourni par le ddéveloppeur/éditeur Silver Dollar Game

One Finger Death Punch 2

8,99$
8.2

Graphismes

7.0/10

Son

9.0/10

Gameplay

9.0/10

Durée de vie

8.0/10

Rapport qualité/prix

8.0/10

Pour

  • Un gameplay simple et fun
  • Bonne durée de vie pour le prix
  • Une bande-son qui dépote
  • L’humour omniprésent
  • East Eggs et secrets à profusion
  • Beaucoup de nouveautés par rapport au premier opus…

Contre

  • …Mais très peu de prises de risques tout de même
  • Des menus un peu trop simplistes
  • Les textes parfois hors cadres et uniquement en anglais
   

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