TEST – Sir Lovelot – Pour l’amour du pixel art !



TEST Sir Lovelot XWFR

Depuis la sortie de Super Meat Boy sur consoles il y a déjà plus de dix ans, les jeux de plates-formes bien difficiles du même style sont devenus légions sur nos consoles. Hélas, tous sont loin d’être aussi bon, se contentant souvent de copier sans imagination. Développé par les Luxembourgeois de chez pixel.lu, Sir Lovelot vient tenter d’apporter sa petite contribution au genre. Le but du jeu ? Trouver l’amour ! Et pour cela notre chevalier au cœur tendre va devoir risquer sa vie afin de courtiser des princesses. Si l’histoire ne parait pas particulièrement originale, nous allons voir que Sir Lovelot parvient à tirer son épingle du jeu.


C’est à travers 4 mondes, que le héros va tenter de trouver l’amour avec un grand A. Tenter oui, car il semble que le chevalier soit un peu maladroit où qu’il manque de chance. Car malgré qu’il risque sa vie pour ces jolies demoiselles, le pauvre finit toujours par se faire systématiquement éconduire au petit matin après une courte nuit de romance ! Ainsi, chaque niveau débute au pied de la tour de la princesse du précédent niveau, et il faudra amener le preux chevalier jusqu’à la suivante. Et c’est là que les choses se compliquent. Car ces dames vivent dans des régions pour le moins inhospitalières, où les monstres rôdent et où les pièges, comme les fosses à piques ou des lacs remplis de poissons tueurs, sont monnaies courantes.

Mais affronter tout cela ne sera pas suffisant pour conquérir le cœur de la princesse en vue. En effet ces dernières sont assez exigeantes puisqu’il faudra cueillir une fleur pour elle dans chaque niveau pour qu’elle daigne ouvrir leurs portes ! Une fois la fleur ramassée, il ne vous restera plus qu’à vous accrocher aux longs cheveux des dames (façon Raiponce) pour terminer le niveau. Plus vous avancerez dans le jeu et plus de nouveaux objets à collecter font leur apparition. Ainsi dans le second monde vous pourrez collecter une bague, dans le troisième un diamant, et enfin une sucette (je vous vois venir bande de polissons !) dans le dernier monde. Pour obtenir les 100% et le meilleur score dans chacun des niveaux, il faudra aussi trouver toutes les oies cachées dans des passages secrets ainsi que toutes les pièces en or. À ce sujet il est d’ailleurs dommage qu’on ne puisse rien acheter avec ces pièces, comme par exemple des skins pour notre personnage.

Pour survivre aux nombreux dangers qui le guette, le chevalier dispose d’un double saut et d’un dash que l’on peut réaliser en plein air. Pour se défendre, il peut tirer des petites boules d’énergie, capable de détruire les ennemis à quelques mètres de distance. La plupart des monstres sont simples à tuer et meurent après avoir reçu quelques boules. En revanche ils sont aussi souvent rapides dans leurs attaques et apparaissent même parfois sournoisement comme les squelettes ou les tentacules. Des dangers que l’on ne voit pas toujours arriver, tant il faut bien calculer ses sauts mais aussi se concentrer pour éviter les différents pièges. Cependant n’ayez crainte, Sir Lovelot n’est jamais trop difficile et encore moins punitif. Le jeu reste accessible pour les novices du genre, et la difficulté monte vraiment progressivement. D’autant que lorsqu’on meurt, on ne recommence pas entièrement le niveau, le jeu sauvegardant entre chaque écran du niveau en cours.

Puisque les niveaux sont chronométrés, Sir Lovelot est donc un titre parfait pour les speedrunners. Pour ceux qui préfèrent prendre leur temps, le jeu offre d’assez jolis environnements à contempler, bien que finalement assez classiques et qui se ressemblent tout de même un peu d’un niveau à l’autre. L’alternance entre le jour et la nuit (qui tombe généralement à l’approche de la fin d’un niveau) est une bonne idée. Les musiques, composées par Alexander Falinski sont réussies, de même que les bruitages comme les bruits de mâchoires des monstres. Monstres qui d’ailleurs parviennent à se renouveler jusqu’à la fin du jeu, le dernier monde introduisant même un nouveau type d’ennemi assez coriace et malin ! Enfin sachez qu’il ne vous faudra guère plus de 2 à 3 heures pour terminer le jeu, intégralité des succès compris.


Sir Lovelot est une bonne surprise. Sans bouleverser le monde des jeux de plates-formes, le titre de pixel.lu se révèle très plaisant à jouer. Ni trop facile ni trop difficile, avec un gameplay simple mais maitrisé, le jeu convient aux débutants comme aux joueurs plus chevronnés ainsi qu’aux speedrunners. On reprochera donc peu de choses à Sir Lovelot, hormis une durée de vie un peu juste (seulement 4 mondes contenant une dizaine de niveaux chacun) surtout si vous ne visez pas les 100% ou ne jouez pas le chrono, ainsi que des environnements qui se ressemblent tout de même parfois un peu. Bref, vous l’aurez compris, on vous recommande fortement ce titre. Surtout que pour 9,99€ le jeu en vaut clairement la chandelle.


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un review code fourni par le développeur pixel.lu

Pour

  • Un jeu accessible aux néophytes du genre
  • Des graphismes rétro charmants
  • Une bande-son globalement réussie
  • Une certaine rejouabilité pour les 100% ou le chrono
  • Des passages secrets à foison
  • Un héros simple mais charismatique
  • Des ennemis assez variés
  • Un jeu idéal pour les chasseurs de succès (1000 G facile)

Contre

  • Seulement 4 mondes
  • Les environnements qui se ressemblent un peu trop
  • Impossible d’acheter quoi que ce soit avec les pièces ramassées

 

ACHETER SUR LE XBOX STORE

   

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.