TEST – Tennis World Tour 2 – Service gagnant pour ce second épisode ?



TEST Tennis World Tour 2 XWFR

Sortie en mai 2018, Tennis World Tour n’avait pas vraiment enjoué les fans de petites balles jaunes. Il faut dire que le jeu était techniquement daté, avec des problèmes d’IA, une carrière peu passionnante ou encore des animations qui manquaient de fluidité. Cette fois ce n’est plus le studio Breakpoint qui est aux manettes mais Big Ant Studios que l’on connait aussi justement pour la série des AO Tennis, concurrent direct plutôt sympathique. Que vaut donc ce second opus après ce changement de main ?


Lorsqu’on arrive sur le menu principal, de nombreux modes de jeu s’offrent à nous. Ainsi vous trouverez le classique mode « Exhibition » qui propose de s’affronter entre joueurs humains ou contre l’ordinateur, que ce soit dans des matchs simples ou doubles. Le mode « tournoi » propose quant à lui comme son nom l’indique de participer à des tournois comme celui de Roland-Garros (hélas en DLC) mais aussi ceux de notre création. Vous pouvez également affronter des joueurs en ligne via un mode « En ligne » plutôt ambitieux qui vous permet même de jouer en ligues ! « Académie de Tennis » est en réalité le mode entrainement du jeu. Vous y trouverez également de nombreux défis. Question vedettes, 38 joueurs sont disponibles allant de Rafael Nadal à Roger Federer, Benoit Paire, Caroline Garcia ou encore Gaël Monfils. Un meilleur casting que l’épisode précédent donc. La sélection féminine reste en revanche encore assez en retrait. La modélisation des joueurs est plutôt bonne dans l’ensemble même si parfois inégales.

Mais le mode qui va le plus nous intéresser, c’est bien le mode Carrière. Ici il est possible de créer son joueur des pieds à la tête (ou presque) en choisissant son visage, ses cheveux, la forme du nez de la bouche ou encore des oreilles, sa couleur de peau, ses gestuelles, son nom… Bref il y a quand même de quoi faire et c’est vraiment très appréciable ! Il est également possible de changer d’entraineur, ce qui vous donnera dans les faits différents bonus et d’attribuer des points de compétence à votre personnage. Exhibition, tournoi, double, contrats, le mode carrière est un peu plus étoffé et assure une bonne durée de vie. L’absence de licence officielle se fait tout de même un peu sentir mais le jeu possède heureusement un équivalent à l’US Open.

Graphiquement, cette suite fait mieux (notamment dans quelques détails comme les traits de visage) mais est tout de même loin d’être impressionnante. Le sentiment d’avoir à faire à un titre qui a une génération de retard se fait donc parfois un peu sentir. On note en revanche un effort dans les animations mais aussi concernant l’IA, plus crédible qu’auparavant, même si le réglage de la difficulté pourrait être encore amélioré. Difficile de voir une nette différence entre les modes de difficulté facile ou moyen par exemple, l’ordinateur étant capable de rattraper des balles arrivant comme des missiles même à l’autre bout du court !

On retrouve le système de cartes introduit dans le premier épisode, cartes qui sont désormais activables manuellement, sur la simple pression d’une direction sur la croix directionnelle. Ces cartes ont un nombre limité d’utilisations et s’achètent dans le magasin du jeu, avec de la monnaie virtuelle que l’on gagne en jouant. Malus pour l’adversaire, réduction du cout en endurance, meilleur puissance des services ou encore meilleur précision, ces cartes semblent pouvoir faire la différence lors d’un match. Cependant l’impact en jeu reste tout de même assez anecdotique et il n’est donc pas question que cela déséquilibre un match, notamment lorsque l’on joue en ligne. Sympa donc mais pas forcément indispensable.

Si les échanges sont plus dynamiques et réalistes, donnant ainsi de meilleures sensations en jeu, on déplore tout de même le côté assistanat encore trop marqué. L’impression de ne pas contrôler son joueur à 100% demeure donc et cela devient même parfois agaçant quand le personnage semble refuser de courir vers une balle ou de la frapper. On note également quelques problèmes dans les coups notamment dans le slice parfois un peu étrange dans son exécution et des coups qui viennent en remplacer d’autres sans raisons de manière automatique (par exemple une chope à la place d’un lift). Enfin, les matchs en double, en plus d’être impactés par ces problèmes sont parfois difficilement jouables, la faute à des échanges ultra rapides, qui le sont encore plus selon le court (comme sur le bois/parquet).


Tennis World Tour 2 ne se prend pas les pieds dans le filet et corrige quelques erreurs de trajectoire de son prédécesseur. Avec son mode multijoueur en ligne réussi, une sélection de joueurs revus à la hausse, un système de carte amélioré, la présence des matchs double, le jeu de Big Ant Studios est une bonne surprise. Dommage cependant que Roland-Garros et certains courts soient en DLC et que certaines vedettes manquent encore dans la sélection féminine. Si le mode carrière est un peu plus étoffé, il est hélas encore un peu rébarbatif, la faute aussi à un manque de licences. En bref, du mieux mais peut encore mieux faire !


Test réalisé sur XBOX ONE X à partir d’un review code fourni par l’éditeur NACON

Tennis World Tour 2

49,99€
7.5

Graphismes

7.0/10

Son

8.0/10

Gameplay

7.5/10

Durée de vie

8.0/10

Rapport qualité/prix

7.0/10

Pour

  • - Un casting bien plus classe que dans l’épisode précédent…
  • Un mode carrière plus complet…
  • Une IA plus crédible et mieux travaillée
  • Les cartes mieux pensées dans leurs usages
  • Des animations et modélisations plutôt convaincantes
  • Les doubles sont enfin de la partie
  • La partie sonore nettement plus qualitative

Contre

  • …Mais encore trop peu de joueuses
  • …Mais qui peut encore s’améliorer et manque de licences
  • Un peu daté visuellement
  • Gestion de la difficulté à revoir (presque aussi dur en facile qu’en normal)
  • Le joueur qui parfois se bloque et refuse de courir ou d’attraper les balles
  • Le tournoi de Rolland Garros ainsi que des stades et joueurs en DLC
   

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