TEST – We Were Here Too – Un puzzle game qui mise too sur la coopération !



TEST - We Were Here Too - XWFR

Avez-vous déjà eu l’occasion de tester votre amitié (ou votre couple) par le biais d’un jeu vidéo ? Non ? Alors le titre dont nous allons parler est sans doute l’un des jeux le plus indiqué pour cela ! Développé par Total Mayhem Games, We Were Here Too est la suite de We Were Here sorti mi-septembre sur Xbox. Dans ces jeux, vous devez aider deux explorateurs coincés dans un château médiéval au beau milieu d’un paysage ressemblant à l’antarctique (oui ce n’est pas banal). Pour parvenir à s’en sortir il faudra donc coopérer parfaitement avec son binôme dans des salles remplies d’énigmes et de puzzles tordues. Si le premier titre avait globalement su tirer son épingle du jeu par son originalité, on pouvait en revanche lui reprocher une technique assez bancale. Qu’en est-il donc de cette suite ?

On prend (presque) les mêmes et on recommence, voilà le constat rapide que l’on peut se faire dès les premières minutes du jeu pour qui a touché le premier opus. Toujours aussi austère, les menus n’ont pas gagné en ergonomie, et l’on peine un peu à sélectionner ce que l’on désire. Un problème que l’on retrouve d’ailleurs avec quelques énigmes dans le jeu, notamment quand il s’agit de placer et de déplacer des objets. Ce qui est évidemment assez ennuyeux, surtout qu’il arrive parfois d’avoir une limite de temps imposée pour terminer certaines salles ! Il faudra également composer avec quelques bugs de progression (parfois à votre avantage !) mais qui sont heureusement assez rares. Ce qui est hélas moins le cas pour les freeze en cours de partie. Graphiquement il y a peu d’évolution aussi par rapport au premier jeu, même si certaines ambiances et éclairages rendent tout de même plutôt bien à l’écran.

Les deux joueurs devront affronter près de 10 épreuves pour espérer sortir vivant du château. Chaque joueur avance dans une salle qui a rapport avec celle de son binôme. Un personnage est coincé dans une salle avec des bougies ? Votre compagnon peut sans doute vous communiquer quelques informations à leur sujet. Vous êtes tous les deux dans une salle avec des vitraux ? Peut-être qu’un des joueurs doit faire quelque chose avec ces derniers. La communication est donc la clé, bien que cela ne soit pas toujours suffisant. Il est en effet par exemple particulièrement difficile de décrire certains symboles et on en vient vite à vouloir envoyer un screen à son partenaire avant de perdre son sang-froid ! Surtout que la solution des énigmes réside bien souvent dans les détails.  À noter que c’est vous qui décidez en début de partie le rôle que vous souhaitez jouer.

Dans l’ensemble, We Were Here Too est assez maniable, bien que les personnages accusent une certaine lourdeur dans leurs déplacements, notamment dans les sauts. Difficile aussi de se retourner rapidement, ce qui peut poser là encore des soucis lors des énigmes où la vitesse est indispensable (comme celle du labyrinthe). Si la sensibilité peut s’ajuster dans les options, il reste tout de même parfois difficile d’agir avec rapidité dans quelques situations. Au chapitre des défauts, on remarque également de légers problèmes dans les communications avec les talkies-walkies, même si cela fonctionne bien mieux que dans l’épisode précédent. Les joueurs sont en effet censés communiquer uniquement avec ces appareils, renforçant ainsi l’immersion. Mais il est tout de même bien plus pratique de communiquer en chat de groupe que d’attendre chacun son tour pour parler.

Si vos méninges ne sont pas trop rouillées, il ne vous faudra pas plus de 3 heures pour terminer l’aventure. Deux fins sont disponibles, donc il vous faudra potentiellement deux parties pour les voir toutes les deux. Pour nos amis chasseurs de succès, sachez que compléter ces deux parties sera indispensable pour l’obtention des 1000 G puisque les succès sont liés aux actions des personnages. Il est possible de jouer avec des joueurs de différents pays, via le choix de la langue au menu principal. Cependant, les français n’étant pas les plus présents sur le premier épisode, il y a de fortes chances que vous tombiez davantage sur des anglais également dans cette seconde aventure ! Avoir un ami avec qui jouer est donc préférable.

Enfin niveau son, la plupart des bruitages sont identiques à ceux du premier épisode. Des voix et quelques sonorités assez inquiétantes viendront ponctuer votre périple, insistant ainsi sur le fait que vous n’êtes pas seuls dans cette grande bâtisse ! Les musiques sont un peu plus présentes dans cet opus et parviennent à mettre davantage le joueur dans l’ambiance, notamment lors de passages où il faut se dépêcher pour échapper à une mort parfois bien cruelle.


We Were Here Too améliore la recette déjà mise au point dans We Were Here, mais l’ensemble reste tout de même largement perfectible. La maniabilité n’est pas irréprochable et quelques bugs et freeze viennent un peu gâcher l’aventure. Cependant, si vous êtes du genre calme et patient, We Were Here Too propose un concept original et sympathique, se révélant même parfois prenant. L’impression de jouer à un escape game virtuel est bien présente, et l’on ne peut s’empêcher de songer que si la technique était un peu plus peaufinée, l’expérience n’en serait que plus immersive. Gageons que quelques mises à jour viendront peut-être rectifier un peu le tir.


Jeu testé sur XBOX One X à partir d’un review code fourni par le développeur Total Mayhem Games

We Were Here Too

9,99€
7

Graphismes

7.0/10

Son

8.0/10

Gameplay

7.0/10

Durée de vie

7.0/10

Rapport qualité/prix

6.0/10

Interêt des succès

7.0/10

Pour

  • Un escape game en jeu vidéo
  • L’ambiance de certaines salles
  • Les musiques assez prenantes
  • Des énigmes plus travaillées que dans We Were Here
  • Deux fins différentes
  • Parfois absorbant et immersif…

Contre

  • …mais quelques bugs et freezes viennent ternir le tableau
  • Une technique assez moyenne
  • Ergonomie et maniabilité perfectible
  • Un peu trop similaire par rapport au premier jeu
  • De nombreuses questions restent sans réponses niveau histoire
   

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