TEST – Crime Simulator – Le casse du siècle sur Xbox ?

Sorti en Juin 2025 sur Steam, Crime Simulator a fait parler de lui plutôt positivement grâce à son concept qui sort de l’ordinaire et pas forcément très « politiquement correct ». En effet, le but du jeu est tout simplement de cambrioler des maisons voir même de faire des braquages, seul ou avec des amis en ligne ! Développé par CookieDev et publié par Ultimate Games, la version console se faisait attendre. Et maintenant qu’elle est là, on va la tester ensemble. Alors enfilez votre plus belle cagoule et suivez le guide !  À noter qu’à l’heure où j’écris ces lignes, le jeu est disponible uniquement sur Xbox Series X et S ainsi que sur PC, la version Playstation 5 suivra sans doute plus tard en 2026.

Alors que vous croupissez en prison pour un crime inconnu, une organisation qui a de l’influence vous propose de vous faire sortir si vous acceptez de rendre quelques services.  Vous ne voulez pas ? Alors vous pouvez refuser et dans ce cas le jeu se termine ! Bon, vous l’avez compris, il faut accepter la proposition pour que votre nouvelle carrière commence, à savoir celle d’un voleur. Le but du jeu est donc simple : vous vous rendez dans des lieux pour commettre des cambriolages (voir des braquages par la suite) et vous revenez avec toute la camelote que vous envoyez à votre boss. Si à la fin du nombre de jours imposés vous avez atteint la somme demandée, alors vous pourrez vivre une journée de plus et commettre d’autres larcins. Si vous échouez, un sniper particulièrement habile vous shootera d’on ne sait où jusqu’à ce que mort s’ensuive ! Et le joueur prendra alors le contrôle d’une autre recrue. Bien qu’elle soit simple, l’histoire a le mérite d’être plutôt sympathique voir amusante, avec un donneur d’ordres qui n’est clairement pas là pour rigoler ! On apprécie au passage les sous-titres français afin de mieux comprendre de quoi il retourne.

Au début du jeu, vous ne pouvez aller que dans un seul lieu, un petit quartier comprenant quelques maisons. Les autres lieux se débloqueront avec l’argent que vous accumulerez. Votre boss vous explique que vous avez le choix de revendre le fruit de votre larcin sur le darknet (les grilles pains bons marchés sont en vogue semble-t-il par exemple !) ou de le ramener directement à votre cachette. De temps en temps, vous aurez aussi quelques missions à accomplir, comme déposer un objet quelque part ou encore casser des dispositifs de sécurité. Vous pouvez également trouver quelques capacités pour vous améliorer durablement dans les maisons des honnêtes gens (ben oui, quoi de plus normal que d’avoir le magazine du parfait voleur dans un tiroir allons !) et en acheter d’autres dans votre camion. Camion d’ailleurs situé à l’entrée du patelin, et grand ouvert. Question discrétion ce n’est donc pas trop ça, sans compter qu’on dirige un type cagoulé avec des gants !

Mais bon personne ne semble trouver ça anormal dans le quartier. Quoi qu’il en soit vous pouvez donc acheter un kit de crochetage, une batte de baseball ou encore une barre en fer et plein d’autres joyeusetés pour commettre vos vols. Vous pourrez même acheter des armes comme une arbalète ou encore du gaz soporifique pour endormir les occupants d’une maison !  Mais attention car les habitants semblent de base frapper de somnambulisme, et font de nombreux allers retours en pleine nuit dans leurs maisons ou leurs jardins. L‘occasion de remarquer que les PNJ ne sont pas très futés, avec une IA qui va de tout à rien selon la difficulté choisie. Soit, il ne vous voit pas à 1 mètre, soit ils entendent le moindre bruit de porte ou de pas. En revanche, les habitants sont plus rapides que Lucky Luke pour dégainer leurs téléphones et appeler la police, qui arrivera en moins de 30 secondes ! Si seulement ça pouvait être pareil dans la réalité !

Si la police arrive, vous avez le choix d’aller vous cacher, ou tout simplement de vous battre avec. Mais selon le niveau d’alerte, vous risquez d’être vite submergé et de finir à l’hôpital. Il est donc plus malin de tenter de jouer la discrétion, bien que cela soit assez difficile au début, notamment à cause de la prise en main du jeu, pas forcément très intuitive. On a en effet un peu de mal à mémoriser les touches, et certaines actions sont inutilement compliquées pour rien. Par exemple si vous souhaitez acheter un objet sur votre ordinateur, il faudra appuyer sur X puis Y et encore Y avant de voir arriver l’objet par drone. On se trompe de plus dans les actions, qui sont parfois au millimètre. Ainsi fermer une fenêtre ou passer par la fenêtre dépend de la pression sur le bouton A et de l’angle, et on a parfois tendance à fermer une fenêtre alors qu’on veut l’emprunter pour sortir ! On perd donc inutilement des secondes pour rien, qui peuvent faire toute la différence dans une partie. On apprécie en revanche la possibilité de braquer des voitures (et même de pouvoir en revendre !) ou encore le cambriolage de coffre-fort et même la possibilité de ligoter et d’interroger les propriétaires des maisons afin de leur soutirer des informations. Ainsi, le joueur à le choix entre foncer dans le tas et rafler le plus de choses possibles rapidement, ou se la jouer tactique pour tenter de rafler le gros lot. Une mécanique qui vient mettre un peu de tension et de stress !

Si vous réussissez vos cambriolages, votre voleur montera en niveau, et pourra accéder à de nouveaux lieux, comme des villas bourgeoises ou du grand banditisme comme du braquage. Jouable en solo ou jusqu’à 4 joueurs (uniquement avec des amis) le jeu prend toute sa saveur en coop, et les fous rires sont même parfois de la partie, tant un scénario peut vite se transformer en un fiasco complet ! Afin de rembourser votre dette, vous pourrez aussi améliorer votre planque et la rendre productive, par exemple en cultivant du cannabis ! On peut de plus y stocker des objets ou encore améliorer son confort en achetant un lit, des plantes un coffre et bien d’autres choses. Concernant la durée de vie, il vous faudra environ 15 heures de jeu, ce qui est plutôt raisonnable. Surtout que vous avez toujours la possibilité de recommencer le jeu dans des difficultés supérieures, qui vous rapporteront plus d’argent comme la difficulté monte d’un cran. De nouveaux modes de jeux, comme le mode sans fin, se débloqueront également à force de jouer. Avant de se quitter, un mot sur les graphismes, qui, il faut bien le dire, ne sont pas très jolis voir dépassés, tout comme la technique générale du jeu ou encore l’animation des PNJ. Mais comme l’action se déroule essentiellement dans le noir, on est finalement concentrés sur l’action plus qu’autre chose. Enfin, concernant les musiques, il faut bien avouer que ces dernières sont plutôt réussies, avec des musiques parfois stressantes qui montent en intensité lorsqu’on se rapproche des maisons où lorsqu’on pénètre à l’intérieur.

Crime Simulator n’est certes pas parfait, mais on s’amuse tout de même bien sur ce jeu une fois qu’on a compris les mécaniques. Et surtout lorsqu’on a dompté la maniabilité qui est perfectible. Malgré des graphismes vieillots, une technique dépassée, et une certaine répétitivité qui s’installe, on prend plaisir à cambrioler les maisons, seul ou jusqu’à 4 joueurs en ligne. Il parvient à captiver avec son ambiance, sa petite histoire, ses mécaniques assez variées, et la tension qui s’installe parfois dans les parties. Un jeu imparfait donc, mais qui a le mérite d’avoir un concept original, surtout sur consoles. Pas le casse du siècle, mais une expérience intéressante pour les amateurs de braquages avec un petit côté gestion.

Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un code review fourni par l’éditeur Ultimate Games

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