TEST – Nikoderiko : The Magical World – Le fils spirituel de Donkey Kong Country !



TEST Nikoderiko The Magical World XWFR

Donkey Kong Country, Crash Bandicoot, qui n’a jamais joué à un jeu de ces séries ou n’en a jamais entendu parler ?  Alors que l’on attend avec impatience un nouvel épisode d’une de ces franchises, voilà que le tout jeune studio VEA Games débarque avec un jeu sorti de nulle part : Nikoderiko : The Magical World. Publié par Knights Peak interactive et fortement inspiré des classiques cités plus haut, le studio nous promet une belle aventure familiale, jouable en co-op local à deux et avec… David Wise à la bande-son ! Oui, le compositeur légendaire derrière l’OST de pas mal de productions Rareware/Rare, rien que ça ! Mais Nikoderiko parvient-il à faire aussi bien que ces jeux cultes ?

 

Niko et Luna sont deux explorateurs dans l’âme qui n’hésitent pas à braver le danger afin de dénicher des trésors cachés au fond de grottes et temples souvent bien dangereux. Alors qu’après de terribles efforts ils mettent la main sur une relique ancienne sur une ile qui semble baignée dans la magie, le méchant Grimbald vole le trésor au duo. Pour vaincre le patron de la Cobring Gems Company, récupérer la relique et sauver l’île et ses habitants, Niko et Luna vont devoir explorer 7 mondes, tout en collectant bien entendu les nombreux trésors en chemin histoire de se remplir les poches. Mais ils ne seront pas seuls dans cette aventure car des animaux viendront les aider. Des bestioles qui d’ailleurs reprennent le concept des jeux Donkey Kong Country puisqu’il est possible de monter dessus et d’utiliser leurs capacités pour se défaire des adversaires. Et c’est loin d’être le seul point commun avec la série de nos singes préférés ! Car entre les lettres à récupérer pour former un mot (NIKO), les stages bonus qui ressemblent comme deux gouttes d’eau (et souvent accessibles grâce à des tonneaux !) ou encore la manière de se déplacer sur la map entre les niveaux, Nikoderiko cultive les points communs et les clins d’œil à la saga de RARE pour notre plus grand plaisir ! Pas convaincu ? Alors vous changerez vite d’avis en voyant les niveaux où l’on doit s’accrocher aux lianes en évitant des abeilles, sans oublier les stages où l’on doit diriger un chariot dans une mine ! Sans compter certains ennemis (comme ceux qui vous foncent dessus dans un coffre) qui semblent tout droit sortir de la série de Rare.

 

 

Évoluant dans des décors en 2,5D et 3D, les bestioles que l’on dirige ressemblent à des marsupiaux tout comme dans Crash Bandicoot (même si ce sont ici des mangoustes). Le joueur peut d’ailleurs lancer un niveau soit avec Luna soit avec Niko comme dans Crash Bandicoot 3. Bon ça ne change pas grand-chose manette en main car ils possèdent les mêmes capacités et attaques, à savoir réaliser une glissade pour renverser les ennemis ainsi que pouvoir leur sauter sur la tête. Le couple peut également lancer des objets lourds, rebondir d’un mur à l’autre, nager avec une respiration infinie, et aussi utiliser un genre de para voile pour planer. Très maniable, le jeu se prend instantanément en main, que ce soit pour un public habitué à ce type de jeu, les novices, ainsi que les enfants. La promesse du jeu familial est donc tenue. D’autant que les superbes environnements chatoyants, plein de magies et très colorés mettent vraiment des étoiles dans les yeux ! Le sentiment d’aventure est de plus vraiment présent, avec ces décors variés que l’on peut explorer tantôt dans une progression 2D de gauche à droite, tantôt comme dans un Crash Bandicoot avec la vue qui change pour se mettre derrière le personnage.

 

 

Outre sa beauté visuelle indéniable, nos oreilles se régalent également avec les musiques de David Wise qui signent ici une excellente bande-son comme à son habitude. Même après avoir posé la manette, certains thèmes restent en tête, gage indubitable de qualité. Quelques mélodies ressemblent d’ailleurs un peu à ce que l’on pouvait trouver dans les premiers Donkey Kong Country. Nous avons aussi le droit à un doublage anglais de qualité pour les dialogues, avec des doubleurs qui semblent investis dans leurs rôles. À noter que les textes eux sont bien en français et en bon français avec une bonne traduction. Et c’est quelque chose de très appréciable étant donné que le jeu comporte beaucoup d’humour, avec quelques échanges parfois savoureux entre les personnages ! Des personnages d’ailleurs hauts en couleurs, bien que pas forcément aussi mémorable qu’un Funky ou Cranky Kong tout de même.

 

 

Pour terminer les 7 parties de l’île avec à chaque fois un boss à la fin, il vous faudra environ 6 à 7 heures. Et vous pouvez rajouter de nombreuses heures si vous comptez obtenir les 100%. Car entre les clés, les pièces, les diamants, les lettres et j’en passe, il y a de quoi faire. Vous récolterez également des centaines de petites bestioles lumineuses (qui font penser aux Lums dans Rayman) qui font office de monnaie dans le jeu. En effet un vendeur vous proposera d’échanger vos trésors contre des animaux à utiliser en jeu (que l’on peut stocker pour les invoquer) ou encore de débloquer des concepts arts, de la musique ou des modèles de décors et des figurines de personnages. De quoi vous occuper un long moment donc ! Et si vous êtes du genre à chasser les succès alors vous allez encore agrandir d’un cran la durée de vie, avec quelques défis qui vous demandent de réaliser des actions précises à des boss et même… de ne pas mourir de tout le jeu !

 

 

Sans oublier bien entendu le mode co-op qui vous permet de jouer avec une autre personne en monde canapé. Et il faut bien avouer que parcourir l’aventure à deux est amusant, même si la coordination est le maitre mot si vous voulez rester en vie plus de deux minutes ! Nous terminerons d’ailleurs ce test en évoquant la difficulté, ou plutôt les difficultés car il est possible de choisir entre facile et normal. Bien plus accessible que les jeux dont il s’inspire, Nikoderiko comporte tout de même quelques passages assez difficiles, tout en restant largement raisonnable dans sa difficulté. Pour mourir, le joueur doit soit tomber dans un précipice par exemple, soit perdre 3 cœurs de vie. Cœurs que l’on collecte assez régulièrement dans les niveaux. Loin de la difficulté des jeux du genre à l’ancienne donc !

 


S’inspirant très fortement de Donkey Kong Country et aussi un peu de Crash Bandicoot, Nikoderiko : The Magical World est une réussite totale. Pour un premier jeu, VEA Games fait forte impression et parvient à délivrer un jeu d’action-plateforme familial enchanteur ne serait-ce que par ses magnifiques graphismes et sa bande-son magistrale signée David Wise. Jouable en co-op local, Nikoderiko : The Magical World est de plus une aventure qui peut se vivre avec un autre joueur. Hormis des temps de chargement un peu longs, il est bien difficile de trouver de gros défauts au jeu. On espère donc fortement une suite à l’odyssée des deux mangoustes. Et en attendant, vous savez quoi faire !


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un code review fourni par l’éditeur My.Games (ResetPR)

Conditions de test: Jeu terminé en mode normal sur Xbox Series X et 8 heures de jeu en tout

Pour

  • Des graphismes magnifiques avec des environnements variés et jolis décors de fond
  • La bande-son de David Wise vraiment réussie avec des thèmes qui restent en tête
  • Un jeu tout public, familial et très accessible
  • Prise en main immédiate avec une maniabilité aux petits oignons
  • Jouable à deux en co-op local avec deux personnages au choix
  • Solide durée de vie pour qui veut faire les 100%
  • Bon doublage en anglais et bonne traduction française pour les textes

Contre

  • Des chargements un peu longs pour entrer et sortir d’un niveau
  • Assez classique sur le fond et la forme même si c’est aussi une de ses forces

 

ACHETER SUR LE XBOX STORE

 

   

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.