TEST – Samurai Warriors 5 – Un reboot qui tranche avec ses prédécesseurs ?



TEST Samurai Warriors 5 XWFR

C’est en 2004 que le premier épisode de la série Samurai Warriors a vu le jour. Développé par Omega Force (filiale de Koei Tecmo) la série n’avait plus donné de nouvelles depuis Samurai Warriors: Spirit of Sanada sorti en 2016 au Japon. Si vous ne connaissez pas le studio Omega Force (qui est aussi derrière la série Dynasty Warriors) alors c’est que vous n’avez peut-être jamais mis les mains sur un jeu de type Musou. Désireux d’en savoir plus sur le genre et sur le jeu ? Vous êtes au bon endroit !

Le Musou (ou Musô), que l’on peut traduire du japonais par « sans égal », est un type de jeu qui croise deux genres : Le hack’n slash et le beat them up. Réservé dans ses débuts au Japon, le Musou a su s’exporter et s’adapter. On a d’ailleurs vu des Musou dans différents univers dont celui de Zelda par exemple. On y contrôle généralement un ou des personnages surpuissants qui font face à des centaines (si ce n’est des milliers) d’ennemis simultanément. Si vous avez connu les épisodes précédents, ne vous attendez pas à une suite. Samurai Warriors 5 est en quelque sorte un reboot de la série. Le joueur dirige donc (entre autres) deux personnages célèbres de la série qui sont ici plus jeunes : Nobunaga Oda avec qui on débute le jeu, et Mitsuhide Akechi. Concernant l’histoire, elle est toujours inspirée de faits réels de l’époque Sengoku et le tout est sous-titré en français.

 

Comme d’habitude dans la série, de nombreux personnages sont jouables. Cette fois ils sont au nombre de 27. Alors certes c’est un peu moins que dans d’anciens épisodes mais tout de même il y a de quoi faire ! Surtout que la plupart des personnages sont agréables à jouer. Chacun dispose d’une attaque légère et d’une attaque puissante, de quatre compétences au choix à équiper avant la bataille et de la fameuse attaque Musou. Toujours impressionnante, cette super attaque l’est encore plus si vous la déclenchez alors que vous êtes en état de rage ! Il est aussi possible d’appeler un cheval en pleine bataille et de combattre tout en le chevauchant. Cependant puisque la puissance d’attaque s’en ressent, on utilisera surtout ce dernier pour aller rapidement d’un point à l’autre de la map. Sachez que sur certaines cartes, il est possible de jouer à deux en même temps, soit avec un personnage contrôlé par l’IA soit contrôlé par un autre joueur en local ou en ligne. Et si vous êtes plutôt joueur solo, vous pouvez à tout moment passez d’un personnage à l’autre. Que ce soit en coop en ligne ou local, le jeu reste fluide et c’est un vrai plaisir de le parcourir avec un inconnu ou un ami ! Surtout que la prise en main est pour ainsi dire simple voir immédiate.

 

Avec six chapitres contenant chacun plusieurs missions, il vous faudra entre 10 à 15 heures pour terminer la campagne. Néanmoins puisque les objectifs sont très répétitifs (défendre une base, aider un allié, vaincre des chefs ennemis, tuer un certain nombre d’adversaires…) la lassitude peut assez vite survenir. D’autant que les troupes adverses ont l’intelligence d’une moule et certaines unités se défendent à peine la plupart du temps. Hormis les boss bien entendu qui peuvent être difficile à occire si vous n’avez pas la puissance ou le niveau nécessaire. Si vous êtes novice de ce type de jeu n’ayez crainte, plusieurs modes de difficulté sont disponibles, dont un mode facile. Ainsi pour résumer, on se contente de courir d’un point à l’autre du champ de bataille en fonçant dans le tas. Il est d’ailleurs dommage que Samurai Warriors 5 ne propose pas de mode stratégique comme dans Samurai Warriors 4 : Empires.

En sus du mode Musou (la campagne principale) il est possible de rejouer les missions en jeu libre avec les personnages que l’on débloque en cours de jeu. Très utile, surtout si vous cherchez à obtenir le rang S partout. De plus, des missions et chapitres bonus se débloqueront si vous remplissez certaines conditions. Notons ensuite la présence du mode Citadelle qui propose d’autres batailles, et qui donne la possibilité de faire appel à différentes troupes de soldats sur la simple pression du bas du BMD. Le principal intérêt de ces nouvelles missions c’est que vous pouvez y récupérer des ressources utiles pour améliorer vos armes via la Forge ou encore faire monter de niveaux les différents bâtiments du jeu (comme le magasin ou votre écurie pour avoir de meilleurs chevaux). Enfin le mode Dojo permet lui d’entrainer les personnages, les rendant plus forts ou plus résistants notamment via les points de compétences que l’on gagne en jouant.

Question graphismes, Samurai Warriors 5 est hélas un peu datée et les environnements sont souvent vides et pas des plus jolis. Si le cel-shading donne un certain charme au jeu et se marie parfaitement avec l’ambiance nippone du titre, il ne parvient pas à faire oublier la plastique très moyenne de l’ensemble. Il est dommage également que le jeu ne propose pas d’améliorations next-gen et ne soit disponible qu’en version Xbox One. Une bonne nouvelle tout de même, la framerate reste constamment à 60 FPS et l’ensemble est donc très fluide. On saluera également quelques effets très réussis comme lors des attaques Musou ou certains coups spéciaux. Bon point aussi pour les cinématiques qui sont tout de même assez jolies et servent admirablement l’histoire. Enfin le jeu s’en sort plutôt bien niveau bande-son avec des musiques orchestrales parfois très jolies, où nos oreilles peuvent même entendre des instruments traditionnels de la culture nippone.


Davantage un reboot de la série qu’une vraie suite, Samurai Warriors 5 est un bon Musou bien qu’il soit finalement très classique. Si l’histoire se laisse suivre, la mise en scène n’impressionne pas, de même que les graphismes et la technique qui sont un peu datés. Cependant le côté cel-shading colle parfaitement à l’ambiance du jeu et les différentes attaques et coups spéciaux sont réussis voir même parfois impressionnants. Comme d’habitude avec Omega Force, le gameplay est le point fort du titre, d’autant que l’ensemble est fluide et simple à prendre en main. On regrette en revanche que le nombre de personnages jouables soit divisé par 2. Par contre on ne peut que saluer la présence d’un mode multijoueur en local et en ligne, qui augmente une durée de vie déjà assez conséquente. En bref, Samurai Warriors 5 ne révolutionne pas le genre, mais le plaisir de trancher des milliers d’ennemis manette en main est bien là. Et n’est-ce pas là le principal ?


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un review code fourni par l’éditeur Koei Tecmo

Pour

  • Un gameplay aux petits oignons
  • Bonne durée de vie
  • Le mode Citadelle
  • Le mode coop en ligne ou en local
  • Nombreuses améliorations et personnalisations pour les personnages
  • Une bande-son au top
  • Des cinématiques globalement réussies
  • 27 personnages agréables à jouer…
  • Le Cel-Shading donne une nouvelle identité à la série…

Contre

  • … Contre quand même plus d’une cinquantaine par le passé
  • …Mais il sert aussi un peu de cache-misère !
  • Des objectifs toujours autant répétitifs
  • Graphismes et technique datés
  • Pas d’améliorations sur consoles next-gen

 

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One Response to TEST – Samurai Warriors 5 – Un reboot qui tranche avec ses prédécesseurs ?

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