TEST – NeverAwake – Un shoot’em up original qui vous maintiendra éveillé !



TEST NeverAwake XWFR

Connaissez-vous les Japonais de chez Neotro Inc ? Ce studio a essentiellement fait parler de lui grâce à la petite série de shoot’em up VRITRA, dont le dernier épisode en date est sorti sur le système d’arcade exA-Arcadia. Oui messieurs-dames, l’arcade ça existe encore ! Enfin un peu. Aujourd’hui, nous allons parler du nouveau shoot’em up du studio, à savoir NeverAwake qui est cette fois un twin-stick shooter. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le shoot semble original à première vue, que ce soit dans certaines mécaniques de gameplay, sa direction artistique et même son histoire. Voyons si tout cela se confirme manette en main !

TEST NeverAwake XWFR S1

 

Le joueur contrôle Rem, une jeune fille qui semble perdue dans des cauchemars sans fins. Et pour cause la demoiselle est plongée dans un étrange coma dont elle ne parvient pas à se réveiller. Le but du jeu est donc de parvenir à éveiller Rem, notamment en l’aidant à retrouver la mémoire au travers de ses souvenirs, comme les moments passés avec sa grand-mère. Tout au long de notre progression, des morceaux du journal de la fillette viendront s’afficher afin d’étoffer une histoire particulièrement agréable à suivre et même très étoffée pour un shoot’em up. Ainsi on s’attache à l’héroïne et l’envie de progresser dans les stages pour en en apprendre plus et la sauver est très présente. Il est en revanche extrêmement dommage que le jeu ne soit pas traduit en français. En effet les langues proposées sont l’anglais, le japonais, le chinois et le chinois simplifié. Fort heureusement on parvient à comprendre assez facilement de quoi il retourne même avec de simples notions d’anglais.

 

TEST NeverAwake XWFR S2

 

Avec ses jolis graphismes en 2D, NeverAwake est un shoot qui a de l’allure, hormis peut-être le modèle 3D de l’héroïne qui est moins réussi et qui détonne un peu. La direction artistique fait penser à ce qu’on peut trouver dans les films de Tim Burton et le design des ennemis souvent étranges est particulièrement réussi, surtout les boss qui sont parfois très impressionnants. Dans cet océan de tirs qui lorgne parfois un peu du côté du Manic Shooter, on perd parfois l’héroïne de vue et il arrive qu’on se fasse toucher bêtement à cause de cela. Heureusement on peut user et abuser de l’esquive qui permet de passer rapidement entre les tirs ennemis sans subir de dégâts. Rem est dans l’ensemble maniable, et dispose de différentes armes à débloquer que l’on peut acheter et équiper dans la boutique du jeu. Plus de vie, protection temporaire, tirs arrières armes plus puissantes, ou encore différents types de tirs secondaires sont disponibles dans ce magasin. Pour faire des emplettes il faut dépenser des âmes que l’on récolte tout au long de l’aventure et qui sont justement le cœur même du gameplay.

 

TEST NeverAwake XWFR S3

 

En effet dans NeverAwake il ne suffit pas comme dans la plupart des shoots d’aller d’un point A à un point B pour terminer un niveau. Le joueur doit abattre des ennemis qui donnent des âmes, jusqu’à atteindre le chiffre de 100% en haut de l’écran. À noter que les stages sont assez courts et qui si vous n’atteignez pas les 100% le niveau recommencera en faisant un loop jusqu’à atteindre le score recherché. Et là où ça devient intéressant c’est que moins vous ferez de loop et plus votre score sera élevé. Autant dire que les amateurs de scoring ont de quoi se régaler. À noter pour ceux que ça intéresse que le jeu tourne sans aucun concession en 4K/120fps stable. Le développeur Hiroshi Sawatari a d’ailleurs été « étonné » (selon ses propres mots) par la puissance de la Xbox Series X.

 

TEST NeverAwake XWFR S4

 

Du côté de la durée de vie on est tout de même dans le haut du panier pour un shoot’em up étant donné qu’il faut environ 4 à 5 heures pour terminer l’aventure qui compte quatre-vingt niveaux (7 mondes + 1 monde caché). Terminer l’histoire et les deux fins débloquera de plus deux modes de jeu supplémentaires, à savoir un mode Speedrun et le Himitsu Challenge, proposant des défis dans les niveaux. Des niveaux qui en général sont d’ailleurs assez variés, que ce soit dans les environnements proposés mais aussi dans le level design. Ainsi le scrolling passe tantôt à la verticale, tantôt à l’horizontal, et le jeu se complexifie dans les derniers niveaux en introduisant de nouvelles mécaniques comme des téléporteurs ou des créatures disposant d’attaques plus vicieuses et redoutables. Mention spéciale au monde 8 qui redéfinit les codes du jeu ! La routine ne s’installe donc pas vraiment et on se surprend à enchainer les niveaux avec plaisir. NeverAwake est de plus un jeu qui s’adresse autant aux aficionados des shoots comme aux débutants. Il est ainsi possible d’activer ou non une option de visée automatique ou de sélectionner le mode OVERSOUL (moyennant quelques âmes) en cas d’échec afin de terminer plus facilement un stage. Un mot enfin sur la bande-son composée par Fumihito Uekusa, déjà compositeur sur la série VRITRA qui fait ici un excellent travail, avec des thèmes qui restent en tête et souvent parfaitement raccords avec l’univers des mondes si particulier et étrange.

 

TEST NeverAwake XWFR S5


Sans forcément casser les codes désormais très (trop ?) classiques du shoot’em up, NeverAwake parvient à apporter un peu d’originalité et on ne peut que l’en féliciter. Avec son système d’âmes à collecter et de loop, son scrolling qui passe de la verticale à l’horizontale et ces nouvelles mécaniques qui apparaissent tout au long du jeu, le jeu de Neotro Inc ne lasse que très rarement le joueur. L’histoire avec une héroïne dans le coma est de plus bien écrite voir touchante, et la direction artistique très burtonienne est un vrai régal de même que la bande-son. Ainsi en dehors d’une absence de traduction française, quelques problèmes de lisibilité et un modèle 3D de l’héroïne pas très esthétique, on a finalement peu de choses à reprocher au jeu de Neotro Inc. Si vous êtes en manque de shoot ou si vous souhaitez vous initier au genre (des options sont prévues pour les débutants) nous ne pouvons donc que vous le conseiller !


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un review code fourni par l’éditeur Phoenixx Inc (Stride PR)

Pour

  • Une jolie direction artistique façon Tim Burton
  • Un level design varié et des variations de scrolling
  • Maniable et accessible aux débutants (visée automatique, aides en cas d’échec…)
  • Une histoire touchante et étonnamment développé pour un shoot
  • Durée de vie solide pour le genre et bonne rejouabilité
  • Une bande-son de qualité signée Fumihito Uekusa
  • De nombreux items, pouvoirs et armes disponibles dans la boutique
  • Des boss souvent originaux et impressionnants
  • 4K 120fps sur Xbox Series X

Contre

  • Quelque légers soucis de lisibilité
  • Le modèle 3D de Rem pas très joli
  • Absence d’une traduction française

ACHETER SUR LE XBOX STORE

   

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