Songbringer – Un zelda-like intelligent mais très punitif



J’ai toujours été amoureux de l’exploration, surtout quand il s’agit d’extraterrestres et de fantaisie en tout genre. Songbringer, possède ce charme indéniable, qui saura ravir les fans d’aventures extraordinaires au sein du monde secret d’Ekzera.

L’histoire vous permet d’incarner Roq, une rockstar sans chemise qui trouve une épée magique au fond d’une grotte. Malheureusement, la découverte de cette arme réveillera un mystérieux mal sur l’île. On ne va pas se mentir : Songbringer est dur, il va pousser vos limites de rage à leurs paroxysmes, notamment les combats de boss qui vont vous en faire voir de toutes les couleurs. Un des problèmes avec les combats de boss (en dépit de leur conception fantastique et de leur diversité dans les attaques) est l’absence d’une barre de santé ou l’indication du nombre de dégâts que vous causez, ce qui peut être problématique surtout lorsque vous avez lutté pendant une bonne dizaine de minutes sans savoir si vous êtes proche de la victoire.

Songbringer est un soft régi de manière procédurale, c’est à dire que chaque fois que vous recommencez le jeu, il y aura toujours un monde différent à explorer. Étant un univers pixelisé, il est surprenant de voir combien les paysages changent en fonction des parties. Vous pouvez, par exemple, découvrir une quête secondaire que vous n’aviez pas dans votre partie précédente, comme apporter de l’alcool à un soldat en échange d’informations sur la Grande Guerre d’Ekzera.

L’esthétique du jeu met en avant l’esprit magique du soft qui vous encouragera à regarder autour de vous pour y découvrir des éléments cachés. De plus, le Songbringer propose une grande variété de biomes, tels que des zones sablonneuses avec des monuments mystiques, des marécages sombres et des forêts à feuilles persistantes. Le caractère “design” des ennemis est aussi impressionnant ; il s’en dégage une vraie puissance maléfique.

Les vers verts, les porcs-épics à balle laser, les hommes au masque de chèvre, les lézards brandissant des poignards et les orques multicolores ne sont que quelques-unes des joyeusetés que vous devrez occire. Votre arme principale est la Nanosword – celle que vous trouverez juste au début du jeu. Elle sera efficace contre quelques ennemis, mais sera peut-être gênante lors de combats d’hordes. Heureusement, un panel de différentes armes vous sera proposé, comme des bombes, des chapeaux qui agissent comme un boomerang etc… Il y aura aussi des cactus que vous pourrez collecter qui vous octroieront une invincibilité temporaire.

Vous pouvez aussi acheter des articles dans les magasins, tels que des Bio Detectors pour aider à localiser les formes de vie dans le monde, mais le vrai plaisir vient par l’exploration, que ce soit en surface ou dans les profondeurs des donjons. Ces donjons sont levelés, et vous pouvez descendre plus profondément en leur sein en parcourant les différentes portes et en découvrant de nouveaux ennemis. Les donjons sont cool mais létaux : il faudra avoir les nerfs solides pour s’en sortir.

Jib, votre robot de confiance recherchera de la vie et trouvera des objets dans le monde, comme l’argent ; de plus, si vous voulez jouer avec un ami, il peut être contrôlé localement en écrans scindés. Les donjons sont très différents les uns des autres offrant des défis variés, et cela fera appel parfois à votre brutalité la plus primaire. Il y a même une option de permadeath, si vous êtes du genre Hardcore.


Songbringer est un RPG d’action cool. C’est un bon melting-pot, amusant, punitif, intelligent sur lequel vous devriez certainement aller jeter un coup d’œil, si vous êtes fan de la vieille école des jeux Zelda de votre enfance.


Jeu testé  par Clemicles à partir d’un review code sur Xbox One fourni par l’éditeur

Songbringer

19,99€
7.3

Graphismes

7.0/10

Son

8.0/10

Gameplay

8.0/10

Durée de vie

7.0/10

Rapport qualité/prix

7.0/10

Interêt des succès

7.0/10

Pour

  • Monde procédural
  • Finesse du Gameplay
  • Graphisme charmant….
  • Difficulté relevée….

Contre

  • ...Mais trop minimaliste
  • ...Mais parfois trop rageante
   

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