TEST – Vasara Collection – Du shoot’em up arcade japonais qui pique façon sauce samurai !



TEST Vasara Collection XWFR

Développé à l’origine par les japonais de chez Visco, Vasara est un shoot’em up sorti sur borne d’arcade en l’an 2000. Acclamé à l’époque, la société récidive l’année suivante avec Vasara 2 en 2001. Problème, ces deux opus n’ont jamais pu voir le jour dans nos contrées. Une erreur enfin réparée par le studio brésilien QUByte Interactive qui nous gratifie ici d’une collection regroupant les deux jeux ainsi qu’un nouveau mode, comprenant notamment des graphismes HD au goût du jour. Indispensable pour les amateurs du genre ? Ne cherchez plus la réponse, elle se trouve ici-même dans ce test !

Mélangeant le japon féodal, les hélicoptères, les tanks ou encore les mechas, Vasara 1 et 2 étaient des shoots inhabituels pour l’époque (mis à part Guwange de Cave). Dans les deux jeux, vous devez combattre Oda Nobunaga et d’autres seigneurs de guerre. Si ce nom vous semble familier c’est normal, ce dernier ayant vraiment existé. Utilisé à outrance dans la fiction (et souvent comme un méchant) on le retrouve par exemple dans Onimusha ou Civilisation V. Ne me remerciez pas pour le point culture c’est cadeau ! Quoi qu’il en soit, les rencontres avec ces chefs ennemis sont ponctués de petits dialogues et d’images très manga, donnant parfois même au titre un petit côté comique.

Mais intéressons-nous tout d’abord à Vasara premier du nom. Le joueur a le choix entre trois héros aux capacités différentes. Ainsi il y a un personnage rapide mais avec une faible attaque, un personnage puissant mais lent, et un dernier qui se veut le juste milieu entre ses deux compères. Chacun possède bien évidemment un mode de tir propre à son vaisseau et quelques smart bombs en réserve pour faire le grand ménage. Enfin, un second joueur peut rejoindre la partie à tout moment pour vous donner un coup de main. Le grand classique en somme. Là où il y a un peu plus d’originalité, c’est que l’on a la possibilité de laisser le bouton de tir enfoncé afin de déclencher une attaque à l’arme blanche comme des coups de katanas. En plus d’être puissante, cette attaque permet aussi de repousser les tirs ennemis ! Une capacité à maitriser donc, car elle se révèlera vite très utile, notamment lors des rencontres avec les boss qui font pleuvoir des tempêtes de boulettes sur le joueur ! Exploser des adversaires vous récompensera de petits diamants rouges qui augmenteront votre jauge de « Vasara ». Et quand vous la déchargez à pleine puissance, croyez-moi, ça ne rigole pas !

Une autre particularité des jeux Vasara, c’est que les collisions avec les ennemis ne vous font pas de dégâts. Ainsi, à part des bruits de tôles froissées, vos engins se sortiront indemne de tous chocs directs y compris avec les boss. Pour autant, n’allez pas croire que terminer le jeu sera une promenade de santé ! Les sprites sont assez gros et il n’est pas toujours facile de jongler entre la multitude de tirs et les nombreux adversaires qui sont sur votre chemin. Les mini-boss eux, n’hésitant pas à carrément vous foncer dessus pour vous attaquer à l’arme blanche ! Dans chaque stage, le joueur doit trouver des bannières cachées s’il veut espérer faire le meilleur score. Ces bannières sont assez visibles puisqu’elles flottent sur certains vaisseaux ennemis. Pas toujours simple en revanche de les détruire lorsque l’écran est surchargé de tirs !

Un principe que l’on retrouve dans Vasara 2, titre relativement similaire en tous points ou presque à son ainé. À l’exception près que cette suite ajoute un nouveau personnage jouable et dit adieu aux smart bombs. En effet une jauge d’attaque spéciale divisée en trois crans vient se greffer à la place. Cette dernière se remplit avec des cristaux bleus que l’on récolte de la même manière que les rouges dans Vasara 1. La remplir à 100% est évidemment synonyme d’attaque plus puissante.

Enfin aux chapitres des nouveautés deux modes de difficultés font leurs apparitions : easy et difficult. En easy il faudra parcourir seulement 6 stages pour voir les crédits de fin alors que le mode difficult lui vous demandera de terminer 12 stages (en fait les mêmes stages que les six premiers mais en version hard). Pas si simple dans les deux cas puisque si les continus infinis sont bien de la partie, ces derniers ne fonctionnent pas au niveau final ! C’est-à-dire que même en easy, perdre toutes vos vies vous ramènera obligatoirement au début du dernier niveau ! Un système qui risque bien de faire rager les éventuels néophytes ! Vasara 2 étant de plus sans l’ombre d’un doute, bien plus dur que le premier opus.

Outre la compilation de ces deux jeux, c’est bien le nouveau Timeless Mode qui vaut ici son pesant d’or dans cette compilation. Entièrement en 3D procédurale, ce mode possède des graphismes HD qui n’ont rien à envier à des shoot plus récents. Mélangeant les héros de Vasara 1 et 2 (plus un personnage bonus), ce mode offre la possibilité de jouer à 4 en même temps en local, de dasher (se déplacer rapidement à gauche ou à droite de l’écran) tout en étant un peu plus accessible pour les débutants. En effet les ennemis et les tirs sont moins nombreux et on parvient sans trop de mal à terminer les premières vagues avec les personnages les plus puissants. Oui je parle bien de vagues et non de stages, puisqu’en Timeless Mode les niveaux et les ennemis qui les composent sont générés dans un ordre aléatoire, le but étant essentiellement de faire le meilleur score possible ! Loin d’être un Vasara 3, ce mode de jeu est beau et fun mais peut-être plus vite lassant pour qui n’aime pas le scoring. À noter que la plupart des succès se déverrouillent en jouant à ce mode.


Plus qu’un simple portage, Vasara Collection nous permet de mettre la main sur deux titres autrefois réservés aux salles d’arcades japonaises. Vasara 1 et 2 possèdent une ambiance fort sympathique dans le japon féodal, un gameplay qui fait mouche, et des graphismes qui restent encore agréables malgré le temps qui passe. Le plus gros point faible de ces deux opus est incontestablement la bande-son, avec ses compositions simples vite oubliées et des voix gutturales à souhait qui diviseront. La présence du tout nouveau mode Timeless avec ses graphismes HD et sa co-op local à 4 joueurs est en revanche une bonne bouffée d’air frais, et plaira surement aux amateurs de scoring. Si ce ne sont pas les meilleurs shoot’em up du marché, les jeux contenus sur la galette sont en revanche en compétition sur le podium question difficulté. En bref, si vous cherchez du challenge, vous êtes à la bonne adresse !


Jeu testé sur XBOX One X à partir d’un review code fourni par le développeur QUByte Interactive

Vasara Collection

9,99€
7.3

Graphismes

7.0/10

Son

6.0/10

Gameplay

8.0/10

Durée de vie

7.0/10

Rapport qualité/prix

9.0/10

Interêt des succès

7.0/10

Pour

  • Le mode Timeless jouable jusque 4 joueurs
  • Deux jeux inédits en France
  • Très bonne prise en main
  • Les classements en ligne
  • Petit prix à la sortie
  • Du challenge à la pelle…
  • Des graphismes assez travaillés…

Contre

  • … mais un peu trop dur pour un néophyte ?
  • … mais des environnements très peu variés
  • Une bande-son assez moyenne
   

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