TEST – Cherry Tower – Cerise sur le gâteau ou déconfiture ?



TEST Cherry Tower XWFR

Si vous êtes comme votre serviteur un grand amateur des jeux de plateforme avec un peu de challenge, le jeu dont nous allons parler aujourd’hui pourrait bien vous intéresser ! Développé et édité par Webnetic, Cherry Tower nous met dans la peau d’une petite cerise qui va devoir grimper les étages d’une tour infernale afin de pouvoir rentrer chez elle. Le tout dans un monde en pixels 2D et avec des pièges bien vicieux qui donnent au titre un air de Die & Retry. Vous hésitez encore ? Alors installez vous confortablement pour lire notre test !

 

Pourquoi contrôle-t-on une petite cerise ? Pourquoi doit-elle aller dans cette tour ? On ne sait pas trop et de toute manière le jeu ne contient pas la moindre ligne de dialogue ou d’histoire. Mais qu’importe car après tout ce que l’on veut c’est de la plateforme avec de la difficulté sinon on ne serait pas là ! On commence donc le jeu tranquillou dans les bois (ou une forêt) tout en se dirigeant vers l’entrée du château. Rapidement, on remarque qu’un compteur affiche 486 pièces en haut de l’écran à droite, et qu’un cœur est affiché en haut à gauche à côté d’un compteur de temps. Le chrono, c’est si jamais vous vous sentez l’âme d’un speedrunner car le jeu inclus un classement des scores dans son menu. Le cœur représente lui votre vie, car la petite cerise a le droit de se faire toucher une fois avant de finir en confiture. Enfin sur le papier car dans les faits il arrive régulièrement que l’on meurt en touchant une seule fois un objet ou un ennemi. Parfois hélas à cause de bugs mais nous y reviendront. Enfin le nombre de pièces indique le montant que vous avez récupéré sur le nombre total qu’il y a dans le jeu. Hélas, collecter tous ces deniers ne sert à rien même si vous les obtenez tous. Ce qui est assez simple si vous explorez un minimum les chemins qui s’offrent à vous. Bon ok ça peut agrandir un peu la durée de vie si vous êtes du genre complétiste mais il y a peu de chances de revenir sur le jeu une fois celui-ci terminé.

 

 

Pourquoi cela ? Parce que Cherry Tower peut se terminer en 30 à 45 minutes, intégralité des succès compris. Le jeu ne se décompose pas en plusieurs niveaux. C’est une tour à gravir du début à la fin et sans transition (non je ne visais pas un célèbre youtubeur pour ceux qui ont la ref !) de l’entrée du monument jusqu’à son sommet. On ne peut donc pas recommencer des stages ou des portions pour faire un meilleur temps ou collecter les pièces manquantes. C’est un run à faire en entier du début à la fin (mais pouvez quitter le jeu et reprendre au dernier point de contrôle tout de même). Autant dire qu’une fois le jeu terminé, peu y reviendront hormis si vous voulez améliorer votre temps. D’autant que le jeu n’est pas bien difficile si vous êtes un joueur régulier de jeu de plateforme à la Super Meat Boy et autre Die & Retry. Et je m’inclus dans le lot car j’ai pour ma part terminé le jeu en 38 minutes lors de mon premier run. Il faut dire que les pièges sont assez basiques pour qui est un habitué du genre. Boules de feu, scies circulaires, plateformes mouvantes, piques pour vous empaler, petits monstres… en bref du grand classique. La difficulté vient essentiellement de la hitbox assez généreuse en faveur des ennemis et pièges. Cela entraine donc parfois des morts injustes, comme par exemple lorsque la cerise frôle un piquant et meurt instantanément. À cela s’ajoute des bugs un peu pénibles. Par exemple vous êtes en train de sauter et boum vous mourrez, touché par un piège. Et là, vous revenez à la vie au checkpoint, toujours en plein saut et dans la mauvaise direction, occasionnant ainsi une seconde mort. De même nous avons dû retourner au menu une fois et relancer le jeu car le personnage se faisait instantanément tuer lorsqu’il arrivait sur une plateforme.

 

 

Et c’est bien dommage car en dehors de ces petits problèmes, Cherry Tower n’est pas mauvais en soi. Son petit prix (2,69 euros) nous rend plus indulgent quant à sa faible durée de vie. Les graphismes simples en 2D et tout en pixels ne sont pas désagréables et la petite cerise et les monstres ont un design mignonnet. Quelques arrière-plans sont même assez jolis, notamment vers la fin de l’aventure. La bande-son est assez discrète, avec peu de musiques différentes du début à la fin (en fait surtout un thème principal) mais comme le jeu se termine vite ce n’est pas bien gênant. La maniabilité est simpliste, avec un seul bouton utilisé qui sert à réaliser un saut simple ou un double saut si on appuie une seconde fois sur la touche. À noter que le jeu peut se jouer autant à la croix directionnelle qu’au joystick. En bref, on prend tout de suite le jeu en main. Et enfin, cerise sur le gâteau (on a de l’humour ici hein ?) pour les chasseurs de succès qui seront potentiellement heureux à l’idée d’obtenir les 1000G en moins d’une heure !

 


Cherry Tower est un petit soft à prendre pour ce qu’il est : un jeu de plateforme 2D tout en pixels qui vous occupera le temps d’une petite heure grand maximum. Si on peut lui pardonner cela en raison de son prix tout doux, on lui reproche en revanche une hitbox un peu mal réglée et quelques bugs qui viennent augmenter la difficulté mais de la mauvaise manière. Alors bien entendu, une fois terminé on l’oubliera vite. Mais si vous aimez ce style de jeu, que vous avez peu de temps pour jouer et que vous ne crachez pas contre quelques succès faciles, alors vous n’avez pas grand-chose à perdre à accompagner la petite cerise dans sa courte aventure.


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un code review fourni par l’éditeur Webnetic

Pour

  • Des graphismes en 2D tout en pixels simples mais parfois « jolis »
  • Un seul bouton utilisé, donc prise en main immédiate
  • Jouable au joystick comme à la croix directionnelle
  • 1000G offert sur un plateau (mais sans cerises, on ne peut pas tout avoir !)
  • La présence d’un classement avec les records de temps
  • Un jeu idéal si vous avez peu de temps pour jouer

Contre

  • La htibox capricieuse et bien généreuse en faveur des pièges et des ennemis
  • Quelques bugs où le personnage meurt d’un coup de manière incompréhensible
  • Le bruitage lorsqu’on meurt qui devient vite agaçant
  • Un jeu sur lequel on ne revient pas une fois arrivé au bout

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