TEST – Feather – Une expérience atypique qui a du mal à prendre son envol



TEST Feather XWFR

Vous êtes lassé de tuer des méchants, d’enchainer jeux d’actions, FPS et autres jeux de combats ? Vous avez besoin de souffler et de vous relaxer un peu ? Ou peut-être aimez-vous tout simplement les ambiances apaisantes ? Dans ce cas le titre dont nous allons parler aujourd’hui pourrait bien vous intéresser ! Feather est en effet un jeu de simulation d’oiseau qui invite le joueur à la détente, et à explorer un monde sans ennemis le tout sur fond de musiques douces. Original n’est-ce pas ? Voici mon avis sur cette production atypique de Samurai Punk dans un petit test !


Qui n’a jamais rêvé d’être un oiseau et de partir explorer le monde ? C’est peut-être cette envie qui a donné l’idée aux développeurs de faire ce jeu. À peine avez-vous appuyez sur Start que vous vous retrouvez dans les airs aux commandes d’un oiseau. Après un petit tuto qui vous explique comment jouer, vous êtes lâché dans un petit monde ouvert. Le but du jeu ? Eh bien il n’y en a pas vraiment ! Feather ne comporte en effet ni ennemis, ni histoire, ni objectifs. Le jeu est en réalité une expérience à part, qui mise tout sur son ambiance zen. La bande-son est apaisante, les couleurs chatoyantes, les paysages colorés et plutôt jolis (bien que le tout tournerait sans doute sans problème sur des machines de la génération précédente). En bref on se décontracte en jouant à Feather !

Incluant un cycle jour/nuit, ou encore de la pluie, le jeu réserve aussi quelques surprises avec la présence de téléporteurs ou de passages secrets qui emmènent le joueur sur d’autres îles ou endroits cachés. Il est également possible de changer d’espèce d’oiseaux en volant à travers des portails triangulaires et de changer de musiques via les portails ronds. Comme pour rendre le jeu encore plus contemplatif, il est même possible de se poser sur des branches, des murs et d’autres surfaces pour admirer le décor ou profiter calmement de la bande-son composée par Mitchell Pasmans. La liberté d’action est donc bien présente dans Feather, notre oiseau pouvant même monter très haut et voler à travers les nuages ! La maniabilité du jeu est de plus plutôt bonne, en dépit de quelques collisions parfois approximatives. Heureusement les développeurs ont inclus un système de rembobinage automatique qui remet l’oiseau un peu avant le crash.


Enfin un petit mot sur le mode en ligne du jeu qui propose aux joueurs de voler ensemble, que ce soit avec des inconnus ou des ami(e)s. Ne cherchez pas un mode dédié car le jeu est en réalité automatiquement en ligne. C’est-à-dire que lorsque vous rencontrerez d’autres oiseaux, ce seront des joueurs. Pour communiquer, les cris des oiseaux sont largement suffisants et on arrive très facilement à faire comprendre à l’autre qu’on veut l’amener dans une direction particulière. En bref la fonction en ligne est assez sympathique et rallonge la durée de vie de l’expérience surtout qu’elle est inattendue sur un petit jeu de ce type !


Difficile à noter (car l’avis variera grandement d’un joueur à l’autre) Feather est une petite production atypique qui intéressera surtout ceux qui sont à la recherche d’un jeu qui invite à la détente. Car sur ce point, le titre des Australiens ne loupe pas son objectif. Dans la peau d’un oiseau qui peut se métamorphoser, on prend plaisir à voler dans des décors colorés sur fond de musiques douces. Pouvoir croiser d’autres joueurs en ligne est également un petit plus bien sympathique et amusant. Feather est donc une expérience qui ne parlera évidemment pas à tout le monde. En attendant si vous cherchez un moment zen sans prise de tête vous savez quoi faire !


Test réalisé sur XBOX ONE X à partir d’un review code fourni par le développeur Samurai Punk via Novy PR

Feather

9,99€
6

Graphismes

6.0/10

Son

7.0/10

Gameplay

6.0/10

Durée de vie

5.0/10

Rapport qualité/prix

6.0/10

Pour

  • Un jeu atypique (simulation d’oiseau)
  • Bien maniable dans l’ensemble
  • Zen et sans prise de tête
  • Bande-son douce et apaisante
  • Le pouvoir de se métamorphoser
  • Des chemins secrets qui invitent à l’exploration
  • Le jeu en ligne
  • 1000 G facile (moins de 20 minutes !)

Contre

  • On fait vite le tour du jeu question gameplay
  • Un titre qui parlera sans doute à peu de monde
  • Durée de vie très courte (pas d’objectifs ou de missions)
  • Impossible de se poser sur le sable ou certains rochers ?
  • Quelques légers soucis de collisions
  • Laisse tout de même une sensation d’inachevé
   

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