TEST – Hexapoda – Un shoot’em up français qui fait mouche ?



TEST Hexapoda XWFR

Décidément le sieur Thomas Casamento ne chôme pas ! Car si la semaine dernière nous testions la version finale de son shoot’em up Overdriven Evolution, voilà que le français débarque avec un nouveau shoot : Hexapoda. Exit les vaisseaux futuristes cette fois-ci et place aux insectes géants qui ont envahis la Terre. Oui ça change déjà un peu de l’ordinaire. Et encore plus original, le jeu fait le pari du noir et blanc ! Mais trêve de bavardage voyons tout de suite ce que vaut la dernière production de TOMAGameStudio.

TEST Hexapoda XWFR S1

 

La guerre de trop a éclatée. Des gaz se sont répandus dans l’atmosphère et l’humanité s’est réfugiée sous Terre, et les gouvernements se sont enfuis dans des colonies orbitales. Mais une équipe de scientifiques a fait un pari fou, sauver la race humaine malgré tout. À l’abri sous terre, les têtes d’ampoules cherchent une solution mais il leur faut des échantillons de certains insectes. Le joueur va donc se mettre dans la peau d’un pilote tête brulée parmi 4 au choix (et donc 4 types de vaisseaux aussi avec des types de tirs de base différents). Jouable à 4 joueurs en local, Hexapoda est un shoot’em up vertical qui a une particularité : il est entièrement en noir et blanc ! Enfin presque car vos tirs et ceux des insectes sont en couleurs. Et encore il est possible dans les options de mettre ces tirs en noir et blanc aussi, tout comme il est possible de changer l’orientation de l’écran. Rares sont les shoot’em up à avoir fait ce choix, l’un des derniers en date étant Squadron 51. Passé la surprise on se retrouve avec un gameplay assez classique, à savoir un vaisseau qui dispose d’une smart bomb (il peut en avoir jusque 3 en stock) et des bonus que l’on ramasse très régulièrement pour augmenter notre puissance de feu ou encore changer le style de nos tirs.

 

TEST Hexapoda XWFR S2

 

Le jeu dispose de trois modes de difficulté à savoir Normal, Difficile et Maniac. Hormis le mode Histoire il n’y a malheureusement pas d’autres modes de jeux (contrairement à un Overdriven Evolution par exemple du même studio). Cependant le jeu comporte 12 stages et 3 fins différentes à débloquer et il vous faudra plusieurs essais avant d’arriver à voir les 3 fins. Non pas que le jeu soit si difficile que cela, mais disons plutôt que c’est un labyrinthe ! En effet régulièrement après un boss, le joueur à le choix d’aller soit à droite soit à gauche, et certains chemins peuvent mener à des boss ou… à des culs-de-sac ! Du moins en apparence. Au fur et à mesure de nos parties on en vient donc à noter les chemins que l’on emprunte afin de parcourir l’intégralité des embranchements.

 

TEST Hexapoda XWFR S3

 

Il y a d’ailleurs fort à parier que comme votre serviteur vous parviendrez très rapidement à la plus mauvaise fin après seulement 3 niveaux ! Le jeu se révèle ainsi particulièrement prenant et on relance parties sur parties avec l’espoir de parvenir à la meilleure fin. On appréciera au passage la narration (que l’on peut mettre en français dans les options) à la fois teintée d’humour et de sérieux, et ces flashs d’informations notamment au début du jeu qui nous plongent bien dans ce monde si particulier. À noter que les insectes que l’on rencontre font références à de vrais insectes avec leurs noms latins qui s’affichent en bas de l’écran. D’ailleurs Hexapoda est le nom d’un sous-embranchement qui regroupe principalement les insectes.

 

TEST Hexapoda XWFR S4

 

Sans être particulièrement jolis, les graphismes simples du jeu suffisent à mettre le joueur dans l’ambiance et on évolue avec grand plaisir dans ce monde rempli d’insectes. Certains boss sont de plus assez originaux et impressionnants, avec des patterns assez travaillés et parfois surprenants qui viennent apporter une dose de difficulté bienvenue à l’ensemble. Mais impossible de se quitter sans évoquer la superbe bande-son du jeu composée par le groupe Double Dragon. Si vous ne les connaissez pas sachez qu’ils ont notamment participé à des BO de films (Junk Love, 13 notes en rouge, Stereo Crashers…) et que leur second album sortira début 2024. Plutôt orienté Electro/Synthwave/Retrowave, le groupe signe ici une bande-son exceptionnelle qui plaira à n’en pas douter aux amateurs du genre. Mention spéciale à la musique des boss un peu « sombre » et grave qui rend les affrontements assez prenants.

 

TEST Hexapoda XWFR S5


Avec des insectes comme adversaires (rappelant Bio Hazard Battle sur Mega Drive) et ses graphismes en noir et blanc, Hexapoda est un shoot’em up qui parvient à sortir un peu de l’ordinaire et qui emporte le joueur grâce à son ambiance si particulière et sa bande-son réussie. Jouable à 4 joueurs en coop locale, disposant de 12 stages et de 3 fins à débloquer, la nouvelle production de TOMAGameStudio parviendra à vous occuper quelques heures malgré l’absence de modes de jeux secondaires. Hormis peut-être l’absence de modes secondaires et une difficulté peu élevée qui peut déplaire à certains fans de shoot’em up plus complexes, Hexapoda est une réussite sur tous les points. Et non on ne dit même pas ça par chauvinisme c’est promis !


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un review code fourni par le développeur The One Man Army Game Studio

Pour

  • Les ennemis (des insectes) qui changent un peu des vaisseaux habituels
  • Une super bande-son Retrowave/Electro par le groupe Double Dragon
  • Jouable à 4 joueurs en coop local
  • 12 stages et 3 fins différentes à débloquer
  • Une progression avec plusieurs chemins qui pousse à relancer des parties
  • Des graphismes en noir et blanc qui ont du charme et apportent de l’originalité…
  • Une difficulté ajustable ( immortalité, tout en noir & blanc …)
  • Le scrolling vertical/horizontal au choix

Contre

  • … mais il faut adhérer au style !
  • Un certain manque de difficulté pour les amateurs de challenge
  • On ne cracherait pas sur un mode de jeu supplémentaire

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