TEST – Iron Meat – Un Contra-like qui envoie du steak !!



TEST Iron Meat XWFR

Vous aimez les jeux à la Contra comme l’excellent Blazing Chrome sorti en 2019 ? Vous êtes en manque d’action frénétique en 2D et de difficulté à l’ancienne ? Alors Iron Meat pourrait bien vous séduire ! Développé par Ivan Valeryevich Suvorov & Retroware, le jeu nous met aux commandes d’un super soldat qui va devoir stopper une menace monstrueuse venant de la lune. Au programme, du run and gun, de la plateforme, du mitraillage en règle, des grosses explosions et… quelques game over ? Allez trêve de bavardage voici le test du jeu !

 

Yuri Markov est un scientifique talentueux. Le problème c’est qu’il se sert de ses neurones pour mener des expériences dangereuses. Une de celles-ci, The Meat, parvient à s’échapper du laboratoire lunaire, empruntant le portail qui mène sur terre. Capable de prendre le contrôle de la matière vivante comme inerte, The Meat se répand désormais à une vitesse prodigieuse et personne ne semble pouvoir enrayer sa progression. Personne vraiment ? C’est sans compter Vadim, le super soldat que le joueur va diriger ! Avec son gros gun futuriste dans les mains (oui parfois c’est la taille qui compte !), Vadim va devoir traverser 9 niveaux afin de sauver le monde. Trois modes de difficulté sont de la partie, à savoir facile, normal et difficile pour les masochistes. Vous avez également la possibilité de parcourir l’aventure en solo ou en coopération à deux joueurs en local car comme on dit, plus on est de fous plus on rit. Et puis après tout mourir ensemble c’est mieux non ? Car oui comme vous l’imaginez, si vous connaissez ce style de jeu, vous allez en baver ! Quoi que, pas tant que ça au final.

 

 

En effet, contrairement à de nombreux jeux du genre, Iron Meat est assez généreux avec le joueur, en lui donnant d’office 16 vies par niveaux en mode normal et 30 vies en mode facile. En sachant qu’on en regagne même de temps en temps en jeu. Oui, ça change d’un Contra avec deux ou trois vies avant un Game Over ! Résultat, même en normal, on parvient à s’en tirer assez « facilement » si on est habitués à ce type de jeu. Il ne vous faudra d’ailleurs guère plus de 1h30 pour terminer la campagne. Une durée de vie qui peut paraitre assez courte mais pourtant tout à fait dans la norme pour un run and gun. Et bonne surprise, le joueur peut déverrouiller du contenu, à savoir des skins (parfois assez drôles comme le costume banane !) afin de varier le look de son personnage. Pour cela il faudra accumuler des points qui permettent de faire grimper la jauge d’un classement. Plus vous tuerez d’ennemis par niveaux, moins vous perdrez de vies et plus cette jauge montera rapidement. De quoi augmenter d’un cran la durée de vie donc pour qui veut tout débloquer.

 

 

Mais venons-en au point central du jeu, c’est-à-dire son gameplay. Notre soldat peut tirer dans plusieurs directions, y compris en diagonale, ainsi que lors des sauts et même en étant allongé sur le sol. Comme dans Contra/Probotector, on peut collecter des Power-Up ainsi que de nouvelles armes. Il est d’ailleurs possible de switcher entre deux armes en jeu, ce qui permet notamment d’éviter de perdre votre arme de prédilection si vous voyez que vous allez mourir. En plus des dizaines d’ennemis qui arrivent dans toutes les directions y compris dans votre dos, les niveaux se terminent toujours par un boss, qui est d’ailleurs souvent impressionnant. Cependant, on finit vite par mémoriser les patterns, et on s’en sort plutôt bien même du premier coup pour peu que l’on possède assez de vies en stock. Surtout que le jeu n’est jamais injuste, malgré le respawn parfois de certains ennemis y compris dans note dos. Si on ajoute à cela une très bonne maniabilité, Iron Meat est en définitif un run and gun accès accessible même aux néophytes du genre.

 

 

Avec ses jolis graphismes 2D très fouillés, le jeu de Retroware met clairement des étoiles dans les yeux des amateurs de jeux rétro. Les environnements sont de plus variés et fourmillent de petits détails y compris en arrière-plan. La mise en scène est aussi particulièrement efficace, avec de nombreux événements se déroulant durant les niveaux comme ces chutes d’immeubles et autres explosions dans tous les sens. Mais impossible de se quitter sans évoquer la bande-son du jeu, franchement réussie. Avec ses sonorités rock/métal, les musiques du jeu sont très entrainantes, dynamiques, et ajoutent encore un peu plus de peps à l’action.

 


Dans la veine d’un Contra/Probotector ou du plus récent Blazing Chrome, Iron Meat est un excellent run and gun qui captivera sans nul doute les amateurs de jeu d’action 2D à l’ancienne. Assez accessible grâce à ses trois difficultés au choix et un grand nombre de vies par niveaux, Iron Meat s’adresse aussi aux néophytes du genre. On a donc bien du mal à trouver des défauts au jeu de Retroware hormis son côté un peu gore qui ne plaira pas à tout le monde et un certain manque de surprises pour les habitués du genre. Pour le reste, que ce soit côté graphismes, bande-son, ou encore question maniabilité, le jeu frôle le sans faute. On vous le conseille donc plus que chaudement !


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un code review fourni par l’éditeur Retroware

Pour

  • Le digne héritier de Contra !
  • Un run and gun plutôt accessible (3 difficultés, grand nombre de vies)
  • Une maniabilité au top et un gameplay proche de la perfection
  • Jouable à deux en coop local
  • De très jolis graphismes, arrière-plans et décors variés
  • La bande son rock/métal qui déchire
  • Des boss parfois impressionnants (le final !)
  • Du contenu à débloquer (skins) qui augmente la durée de vie
  • Bonne mise en scène

Contre

  • Le côté gore qui peut déplaire
  • Manque de surprises/originalité pour les habitués du genre
  • Peut-être un peu cher pour un jeu indé assez court

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