[TEST] King Oddball sur Xbox One
Le jeu développé par les finlandais de 10Tons, à qui l’on doit des jeux d’action comme Crimsonland ou encore des jeux de réflexion à l’image de Baseball Riot, King Oddball arrive ce vendredi sur Xbox One. Déjà disponible depuis un bon moment sur les consoles de Sony, ce jeu de réflexion basé sur la physique vous donne la possibilité d’incarner un « méchant » roi Oddball bien décidé à détruire le monde. Pour se faire, il utilise sa grande langue comme balancier pour lancer des rochers sur tout ce qu’il se dressera sur sa route ( soldats, tanks, hélicoptères …).
Dans le mode classique, le jeu se déroule à la manière d’un Angry Birds avec un gameplay encore plus simplifié. La langue du roi est en balancement permanent, donc pas besoin de choisir de direction mais tout simplement le bon moment pour relâcher le rocher pour atteindre sa cible. Il dispose de 3 rochers par niveau pour parvenir à détruire les ennemis à l’écran. Il pourra pour cela utiliser à son avantage des explosifs, des boucliers, des ballons ainsi que les cibles elles-mêmes afin de faire des ricochets occasionnant des combos. Il sera possible d’obtenir un rocher supplémentaire dans plusieurs cas possibles (3 ennemis détruits avec un seul rocher, un rocher lancé ou un ennemi touchant le roi). La stratégie du jeu réside dans la capacité à utiliser judicieusement toutes ces caractéristiques pour réussir à terminer la bonne grosse centaine de niveaux proposés par le titre. Pour gonfler un peu la durée de vie, le jeu propose une fois bien avancé de se frotter à des niveaux plus difficiles avec des spécificités bien précises. Le mode One Rock où l’on dispose que d’un seul rocher pour finir un niveau, le mode Bomb Challenge où les rochers sont remplacés par des grenades pour notre plus grand plaisir destructeur, le Hall of Diamonds où votre dernier rocher est un diamant qui faut absolument conserver et un dernier mode que je vous laisse le plaisir de découvrir par vous-même. La version Xbox One bénéficie d’un mode Extra Quest de 40 niveaux exclusifs où les rochers seront remplacés par des espèce de stalactites demandant encore plus de précision et pouvant se faufiler dans des endroits exigus.
Dans King Oddball, il faut donc bien calculer l’inertie de la langue pour lancer le rocher parfaitement au bon moment. Malheureusement, la physique quelque fois aberrante peut vous jouer des tour en bien comme en mal dans le jeu. D’un point de vue technique le jeu est propre et doté d’une direction artistique toute particulière, presque l’anti Angry Birds avec des graphismes peints à la main granuleux aux teintes sombres. La seule musique du jeu pourra agacer par sa redondance, je vous conseille de la désactiver si vous y jouez plus d’une heure. En effet, je considère King Oddball comme un jeu apéritif où les longues session de jeu sont à proscrire. Vu son coté redondant, on sera préférable de jouer au jeu par petites sessions sans quoi la lassitude risque de vous gagner rapidement. Pour les chasseurs de succès, la tâche risque d’être un peu plus compliquée avec de nombreuses heures de jeu au programme. Personnellement, il m’aura fallu une vingtaine d’heures de jeu pour obtenir la récompense ultime des 1000G. Le titre est proposé à un tarif plutôt avantageux de 4,99€, de ce point de vue le rapport qualité/prix est plutôt correct.
Proposé à petit prix, King Oddball est un jeu sympathique qui touche sa cible. Addictif et amusant, le titre propose une durée de vie suffisamment élevée pour qu’on s’y attarde. Néanmoins, il sera préférable de limiter les sessions de jeu pour garder le plaisir intact. On y reviendra relativement facilement pour débloquer tous les modes de jeu et déverrouiller les nombreux secrets cachés du jeu. Un poil inférieur à Baseball Riot, le jeu pourra lasser à cause d’une trop grande répétitivité des niveaux et la faible diversité des ennemis.
Jeu fourni par le développeur pour la réalisation du test
King Oddball - Xbox One
Pour
- Prix doux
- Addictif et amusant
- De nombreux secrets cachés
- Gameplay simplissime
Contre
- Une seule musique
- Répétitif
- Une part de chance
- Pas assez de diversité d'ennemis
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