TEST – Panic Porcupine – Qui s’y frotte s’y pique au porc-épic !

Vous aimez Sonic the Hedgehog ? Super Meat Boy vous a laissé un souvenir impérissable et vous adorez le genre Die & Retry ? Alors ça tombe bien car Panic Porcupine est un mélange des deux styles ! Développé par Shiny Dolphin et Spicy Gyro Games et publié par HOF Studios , le jeu vous met aux commandes d’un porc-épic, héros malgré lui, qui va devoir se frayer un chemin au travers de 50 niveaux remplis de pièges en tous genres. Et accrochez-vous à votre manette car sinon vous risquez de l’envoyer malencontreusement dans les airs. Car oui, vous allez rager ! Mais pourtant comme nous allons le voir, le jeu en vaut la chandelle.

Le docteur Eggman Proventriculus à capturer les Flickies chickabirds dans un but obscur et maléfique. Alors qu’il se rendait à sa séance de psy, notre héros Panic est recruté pour régler la situation. Pourquoi lui ? Parce qu’un certain hérisson n’est pas disponible pour cause de tournage de film ! Grâce à une TV trouvée dans un palmier, le porc-épic acquiert de suite les vies infinies. Et le moins que l’on puisse dire c’est que cela va lui être très utile ! Car si le premier monde façon Green Hill Zone est assez simple, l’aventure se complique bien vite pour notre petite boule de piquants. Scies circulaires, tronçonneuses, piques, lave, bumpers dans tous les sens, les obstacles seront nombreux tout au long des 6 mondes divisés en 50 niveaux que nous allons devoir traverser. Si le but est bien évidemment de sauver les chickabirds pour passer au niveau suivant, des œufs sont également à collecter histoire d’agrandir la durée de vie du soft. Pas obligatoire, ces derniers vous gratifient de médailles si vous parvenez à tous les collecter. Et pour les speedrunners dans l’âme, la rejouabilité est assuré car il est possible de rejouer les niveaux afin d’améliorer ses temps.

Vous l’aurez compris, les clins d’œil à l’univers de Sonic the Hedgehog sont légion dans Panic Porcupine. D’ailleurs cela va même plus loin que de simples clins d’œil, comme en atteste le premier boss du jeu semblant tout droit sortir de Metropolis Zone dans Sonic 2 sur Mega Drive ! De plus, Panic peut se mettre en boule comme le célèbre hérisson afin de gagner en vitesse que ce soit dans des loopings, des pentes ou encore ces roues tournantes qui font penser à celles de Scrap Brain Zone dans Sonic 1 sur Mega Drive. Et d’ailleurs même la bande-son qui est vraiment réussie et entrainante, a un petit côté proche de certains niveaux des jeux Sonic. En revanche, bien que le jeu se prend assez facilement en main, on aurait apprécié pouvoir se mettre en boule en appuyant sur le bas du BMD ou du joystick comme dans un Sonic justement. Car devoir appuyer sur la touche X en courant n’est pas forcément très pratique ni ergonomique.

Petite mise en garde, si vous êtes du genre nerveux ou encore impatient, Panic Porcupine risque bien de vous initier à la pratique du lancer de manettes. Car sans atteindre l’exigence de certains soft du genre, le jeu se révèle tout de même très difficile et il conviendra évidemment davantage aux amateurs de challenge. Certains sauts se calculent en effet au millimètre, de même que les déplacements entre les différents pièges. D’autant que l’on perd parfois totalement le contrôle du petit héros, notamment dans ces phases avec des plateformes rebondissantes. Enfin, vous le voyez sans doute sur les photos, le jeu possède des graphismes simples en 2D qui ne plairont sans doute pas à tout le monde. Cependant ce type de graphismes convient tout à fait à ce genre de jeux et les différents niveaux sont même assez détaillés et plutôt jolis, avec une certaine identité qui donne un charme à l’ensemble.

Si vous aimez le genre Die & Retry, Panic Porcupine est un bon représentant du genre. Bien que le fait de perdre parfois le contrôle du personnage (à cause de la vitesse et des bumpers) soit un peu frustrant, le jeu n’est jamais injuste malgré sa grande difficulté. On apprécie de plus toutes les références et les clins d’œil à l’univers de Sonic The Hedgehog, que ce soit dans l’histoire, le héros en lui-même ou encore dans le level design de quelques niveaux. La durée de vie est de plus très correcte, avec une rejouabilité assuré pour les complétionnistes via les œufs à collecter ou les speedrunners désireux d’améliorer leurs temps. En bref on passe un bon moment sur Panic Porcupine, à condition bien entendu d’avoir les nerfs nécessaires !

Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un review code fourni par l’éditeur HOF Studios

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