TEST – Stasis Valley – Dans la vallée, oh oh !

Vous aimez les jeux de plateforme en 2D et les puzzles ? Vous aimez la difficulté ? Alors le test qui suit pourrait bien vous intéresser ! Développé et publié par le tout jeune Noobles Studio, Stasis Valley est un soft d’aventure/plateforme qui va jouer avec vos nerfs. Le but du jeu ? Survivre à la vallée (non pas celle de Dana !) et ses nombreux pièges. Si tout cela parait classique à première vue, nous allons voir que le jeu à une petite part d’originalité et qu’il a finalement bien plus à offrir.
Adam ne comprend pas où il se trouve. Le monde qui l’entoure est en effet fort étrange. Et qui est donc ce bonhomme bizarre qui essaye de lui parler ? Après quelques flashbacks étranges, vous comprenez rapidement qu’il y a anguille sous roche et que le scénario est plus profond qu’il n’y parait. Pour connaitre le fin mot de l’histoire et aider Adam, le joueur va donc devoir survivre dans une vallée étrange découpée en cinq parties. Dans chacune de ces sections, de nouvelles mécaniques vont venir mettre vos méninges et vos réflexes à rudes épreuves. Car que ce soit les mécaniques de téléportation, de retournement de monde ou encore le pouvoir qui vous permet de vous déplacer dans la glace, vous risquez de mourir souvent pour parvenir à les maitriser ! En plus de tout cela, notre héros peut sauter et dasher sur une courte distance afin d’atteindre des plateformes. La complexité du jeu réside donc dans le fait qu’il va falloir régulièrement combiner les mécaniques d’un niveau et vos capacités de base afin d’espérer survivre plus deux minutes. Et comme si tout cela ne suffisait pas, un gros monstre noir semble vouloir vous manger tout cru !
Si le gameplay semble ultra simple sur le papier, c’est autre chose manette en main. Car si le héros est maniable, de nombreuses salles vous donneront envie de vous arracher les cheveux ! Il faut dire que la réussite se joue souvent au pixel près et au millimètre, et que dans le feu de l’action, on ne comprend pas toujours pourquoi on « meurt ». Entre guillemets oui car si Adam échoue, une petite animation rembobine vos précédents mouvements et vous recommencez au tout début de la salle. Difficile ? Oui. Frustrant ? Oh que oui ! Et pourtant malgré cette difficulté assez élevée, l’envie de progresser est bien là. Il faut dire que l’ambiance y est pour beaucoup. Car si les graphismes sont simples, ils sont aussi charmants, avec ce petit côté low poly du plus bel effet. Les différentes zones sont bien différentes les unes des autres, avec parfois de jolis arrière-plans. Les musiques de Mike Eramo sont réussies et participent grandement à l’immersion en plus de coller parfaitement au lieu dans lequel le joueur évolue. Même son de cloche du côté des bruitages qui immergent un peu plus le joueur dans cet univers si étrange.
Concernant la durée de vie du jeu, elle variera énormément d’une personne à l’autre. Comptez environ quatre à cinq heures pour voir le bout du jeu, et six à sept heures pour le terminer à 100%. Le jeu proposant en effet deux collectibles par niveaux, des photos qui apportent d’ailleurs un intérêt à l’histoire. Cela peut paraitre juste comme durée de vie. Et pourtant le jeu est tellement difficile parfois qu’on ne ressent jamais une impression de trop court. Il vous faudra en effet probablement recommencer des salles des dizaines de fois avant de parvenir à les surmonter. Heureusement, le jeu propose un système de sauvegarde. Il y a en effet une sauvegarde discrète entre chaque niveau ce qui fait que concrètement vous pouvez quitter le jeu et reprendre à la dernière salle visitée. Il y a de plus des feux de camp qui permettent de recharger certaines sections du jeu histoire par exemple de chercher les photos manquantes.
Stasis Valley est sans l’ombre d’un doute, un très bon jeu de puzzle plateforme en 2D. Parvenant à varier les mécaniques d’une zone à l’autre, il charme également avec ses graphismes low poly, sa jolie bande-son et son histoire assez intéressante et même assez profonde pour un jeu de ce style. Cependant, Stasis Valley est à réserver à ceux qui aiment le challenge. Car sa grande difficulté pourrait bien donner envie de rage quit aux néophytes du genre imprudents qui auraient voulu tenter l’aventure ! À réserver aux joueurs patients, qui ont de bons réflexes, et doués aux jeux de plateformes donc. En tout cas, on a hâte de voir les prochains productions du studio !
Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un code review fourni par le développeur Noobles Studio
Pour
Contre
|
Laisser un commentaire