TEST – Super Rebellion – Un super shoot’em up ?



TEST Super Rebellion XWFR

Connaissez-vous les brésiliens de chez Colossus Game Studio ? Non ? Eh bien quelque part c’est normal car ce studio (qui ne compte que 3 personnes) n’a quelques petits jeux à son actif. Et aujourd’hui nous allons parler du petit dernier qui est publié par Cube Games sur nos consoles, à savoir Super Rebellion. Décrit par ses créateurs comme un shoot’em up inspiré des séries, films et chansons japonaises des 70’s 80’s et 90’s, le jeu nous demande une fois de plus de sauver l’humanité des méchants aliens. Accrochez-donc votre ceinture et faites le plein de carburants (du super bien entendu !) car nous partons ensemble vers le test de ce petit jeu sans prétention !

 

Un beau jour (enfin non un mauvais jour plutôt) l’humanité voit débarquer des vaisseaux extraterrestres en masse. Ni une ni deux ce peuple venu d’ailleurs rase les villes terriennes. L’humanité finit par reprendre le contrôle de certaines villes, mais il n’y a qu’une manière de s’assurer une victoire définitive : Aller dans l’espace et botter les fesses des aliens pour qu’ils ne reviennent plus jamais. Au total ce sont 7 vaisseaux qui sont envoyés pour éradiquer la menace mais très vite il n’en reste plus que deux et vous le joueur êtes l’un de ces deux rescapés. L’occasion de jouer à deux sur son canapé avec un ami donc ? Eh bien non même pas ! L’autre pilote ne sera visible que dans les « cinématiques » qu’il y a parfois dans l’histoire. Un peu dommage étant donné que la présence d’un second joueur aurait pu être raccord avec cette histoire. Passé cette déception, plusieurs engins s’offrent à vous, dont la majeure partie sont à débloquer. Au total ce sont 9 vaisseaux et donc 9 pilotes différents qui seront jouables. Par contre nouvelle déception, ces vaisseaux se contrôlent tous de la même manière et ont tous le même armement. Du coup le choix est finalement purement esthétique.

 

 

Comme dans tout shoot’em up qui se respecte vous récupérez des Power-Ups, qui sont au nombre de trois. Un bouclier, un boost de puissance qui fera tirer votre vaisseau plus vite (et surtout avec davantage de tirs), et des missiles qui explosent au bout d’un moment sur une surface assez large. Le bouclier et le boost ont une durée de vie assez courte, symbolisé par une barre jaune qui se vide avec le temps. Il convient donc de les utiliser dans les moments les plus critiques comme lors des affrontements avec les boss. À noter qu’il est possible de cumuler plusieurs objets en stock histoire d’avoir par exemple quelques boucliers sous la main. Vous ramasserez aussi de temps en temps quelques vies supplémentaires, qui sont eux symbolisés par des cœurs sous votre barre de vie. Car oui dans Super Rebellion vous ne mourrez pas au premier impact comme dans de nombreux jeux du genre, mais une fois que votre barre de vie est vide. Ceci dit cela ne change pas grand-chose car cette barre se vide très rapidement, étant donné que vos adversaires tirent souvent à feu nourri sur votre appareil. Si Super Rebellion n’est pas un jeu très difficile, certains tirs et surtout la trajectoire de quelques ennemis sont très difficiles à éviter puisque ces derniers arrivent d’un coup du bord de l’écran et très rapidement. Et il n’est pas forcément possible d’apprendre les niveaux par cœur car le jeu construit ses niveaux de manière semi procédural. Même si bon dans les faits cela se ressemble beaucoup d’une partie à l’autre.

 

 

Une trentaine de minutes, c’est ce qu’il vous faudra pour terminer les 5 niveaux du jeu. Alors oui il y a bien un sixième niveau qui vous permet de jouer indéfiniment pour augmenter votre score. Mais autant dire que l’on voit vite le bout de l’aventure. Et ce ne sont pas les succès qui viennent augmenter la durée de vie puisqu’il est possible d’obtenir les 1000G au bout d’une seule partie, du moins si vous commencez en mode hard directement ! Pas de modes de jeux supplémentaires, un menu option qui assure le minimum syndical, autant dire qu’à moins de vouloir terminer le jeu avec tous les engins ou d’augmenter son score (les étoiles que l’on ramasse), il y a peu de rejouabilité. D’autant que le jeu en lui-même n’est pas très passionnant. Les graphismes sans être forcément moche sont extrêmement simples et l’on a parfois le sentiment d’avoir à faire à un jeu flash (pour les vieux à qui ça parle !) ou un petit jeu tablette qui pullule dans les stores. C’est un mieux côté musiques, même si cela reste très basique tout de même.  Le jeu souffre de plus d’un rythme assez lent, et de boss un peu trop identiques puisqu’ils ont des patterns assez similaires. Même chose pour les simples vaisseaux ennemis qui sont très peu variés du début à la fin. On apprécie en revanche la volonté de vouloir développer l’histoire malgré sa simplicité par des cutscenes et quelques textes, ou encore la possibilité de laisser notre engin tirer tout seul, histoire de ne pas choper une tendinite en appuyant sur la même gâchette durant trop longtemps (ben oui c’est qu’on vieillit quand même hein !).

 


Super Rebellion n’est assurément pas un shoot’em up qui marquera l’histoire. Le jeu tient plus d’un prototype prometteur sans grande originalité qui a bien du mal à se démarquer des nombreuses petites productions sur tablettes (qui sont parfois même mieux foutues). Faible diversité des ennemis, boss qui se ressemblent beaucoup, graphismes vraiment simplistes, menu d’options famélique et absence de mode deux joueurs, voilà qui peut décevoir les amateurs du genre. Citons tout de même les 9 vaisseaux jouables (mais qui se jouent hélas de la même manière), des musiques plutôt agréables, l’idée de pouvoir stocker les Power-Ups, et l’effort de vouloir étoffer une histoire classique par des « cinématiques » et de nombreux textes. Un petit shoot à faire pour augmenter très rapidement son gamerscore donc ou pourquoi pas pour s’initier aux shoot’em up. Mais il est clair que les férus du genre ni trouveront surement pas leur compte.


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un review code fourni par le développeur Colossus Game Studio

Pour

– L’effort pour étoffer l’histoire par des cutscenes et textes (en anglais)
– La possibilité de pouvoir stocker les Power-Ups
– Le choix entre tirs manuels et tirs automatiques
– Quelques musiques sympathiques
– 9 vaisseaux au choix à débloquer…

Contre

– …mais une différence uniquement visuel (même arsenal)
– Durée de vie très courte (une trentaine de minutes 1000G compris si on joue en Hard directement)
– Manque de variétés dans les ennemis et des boss aux patterns assez similaires
– Graphismes vraiment simples dans le style d’un jeu flash
– Rythme du jeu assez lent

Pour

  • L’effort pour étoffer l’histoire par des cutscenes et textes (en anglais)
  • La possibilité de pouvoir stocker les Power-Ups
  • Le choix entre tirs manuels et tirs automatiques
  • Quelques musiques sympathiques
  • 9 vaisseaux au choix à débloquer…

Contre

  • …mais une différence uniquement visuel (même arsenal)
  • Durée de vie très courte (une trentaine de minutes 1000G compris si on joue en Hard directement)
  • Manque de variétés dans les ennemis et des boss aux patterns assez similaires
  • Graphismes vraiment simples dans le style d’un jeu flash
  • Rythme du jeu assez lent

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