TEST – Nuclear Blaze – Une petite bombe indé qui va mettre le feu !



TEST Nuclear Blaze XWFR

Dead Cells ça vous parle ? Eh bien sachez que l’un de ses créateurs (Sébastien Bénard) revient avec son nouveau projet développé en solo : Nuclear Blaze. En effet l’homme a fondé son studio répondant au nom de Deepnight Games. Publié par Red Art Games, le jeu nous embarque dans une périlleuse mission d’un pompier qui va devoir éteindre des incendies gigantesques et survivre. Développé initialement en 2 jours lors de la game jam du Ludum Dare, le projet a été totalement refondu ensuite durant 6 mois. Sachez aussi que Nuclear Blaze n’est ni un roguelike, ni un metroidvania et que le jeu n’a rien à voir avec Dead Cells. Mais le charme est ailleurs comme nous allons le voir ensemble dans ce test.

TEST Nuclear Blaze XWFR S1

 

Un hélicoptère survole une zone, un pompier saute, et d’emblée l’aventure commence. Et de suite le joueur éteint ses premiers feux et progresse dans cette fournaise. Mais au détour d’un chemin, notre petit héros tombe sur une sorte de complexe industriel qui ne figure pas sur la carte des soldats du feu. Serait-ce donc une base militaire secrète ? Quoi qu’il en soit le pompier n’hésite pas à partir explorer d’autant qu’il aperçoit un chat coincé derrière une paroi et plusieurs incendies dans la base. Si au départ le pompier ne peut arroser qu’à gauche ou à droite avec sa lance à incendie, il débloque assez rapidement des améliorations, comme la possibilité d’arroser vers le haut, de se protéger avec de l’eau ou encore d’enfiler une armure. Des capacités bien utiles étant donné que le joueur sera parfois confronté à des défis comme des incendies à éteindre dans un temps imparti avant que le feu ne se propage ou encore de nombreux éboulements. Plutôt orienté arcade, Nuclear Blaze possède un gameplay minimaliste mais particulièrement efficace et surtout fluide. Le pompier se prend très facilement en main et c’est avec facilité que l’on dash (compétence à trouver) ou que l’on fait un double saut lorsque l’homme est proche de plateformes.

 

TEST Nuclear Blaze XWFR S2

 

Au niveau de ses graphismes, Nuclear Blaze est ce que l’on pourrait appeler un « néo pixel-art », c’est-à-dire qu’il mélange les pixels d’antan avec des effets visuels ancrés dans la modernité. Il en résulte un jeu avec beaucoup de charme, et avec une ambiance vraiment très prenante du début à la fin de l’aventure. Une aventure hélas tout de même un peu courte car il ne vous faudra pas plus de deux heures pour parvenir aux crédits de fins. Mais la rejouabilité est présente. Tout d’abord si vous avez loupé des chats en cours de route et pour les succès manquants. Mais surtout parce qu’une fois le jeu terminé vous débloquez le mode « Hold My Beer » qui est une relecture de l’aventure principale. Nouvelles zones, feu qui se propage plus vite, événements qui se passent parfois différemment, ce mode est certes bien plus difficile mais vraiment très intéressant. Et pas d’inquiétude il est toujours possible de régler la difficulté en se donnant plus d’armures ou encore un jet d’eau plus puissant même dans ce mode de difficulté. Et cerise sur le gâteau, ces aides ne bloquent pas les succès ! On apprécie également la présence d’un mode « enfant » qui permet aux plus jeunes passionnés par l’univers des soldats du feu de découvrir le jeu. On y trouve des règles adaptées aux enfants, comme l’impossibilité de mourir, et surtout des niveaux conçus spécialement pour eux. Le but étant en effet de sauver des chats dans différents lieux. Une excellente initiative que l’on aimerait voir plus souvent dans le monde du jeu vidéo !

 

TEST Nuclear Blaze XWFR S3

 

Composée par Pentadrangle, à qui l’on doit notamment l’excellente OST de Cyber Shadow, la bande-son de Nuclear Blaze est particulièrement prenante et réussie. Sonorités rétro, guitare électrique, percussions diverses, les musiques sont souvent entrainantes et soulignent à merveille l’action en cours et les événements, embarquant davantage le joueur dans cette expédition. Même avis pour les bruitages, que ce soit les miaulements des chats tout mignons ou encore les crépitements des flammes ou les annonces au micro dans la base ou même les contacts par talkie-walkie qui là encore participent grandement à l’immersion. Enfin nous saluerons l’effort d’avoir inclus des textes et des menus entièrement en français.

 

TEST Nuclear Blaze XWFR S4


Nuclear Blaze est ce qu’on appelle une excellente surprise. Malgré un pitch de base pas forcément attirant (un pompier qui doit éteindre des incendies) on change bien vite d’avis manette en main. Car avec ses très jolis graphismes en « néo pixel-art » sa bande-son du tonnerre, son gameplay simple et efficace et son ambiance vraiment très prenante, le jeu de Sébastien Bénard est une réussite. Si l’aventure principale se termine un peu trop rapidement, la rejouabilité est assuré par le mode « Hold My Beer », et les chats à sauver dans tous les niveaux. De plus, le titre est particulièrement accessible grâce à sa difficulté réglable et à son mode enfant qui est un mini jeu à part à lui tout seul. Bref vous l’aurez compris, on vous conseille chaudement ce Nuclear Blaze qui s’inscrit sans aucun doute comme l’un de nos coups de cœur indé de l’année !


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un review code fourni par l’éditeur Red Art Games

Pour

  • Un concept qui change de l’ordinaire
  • Un jeu très accessible avec ses différentes options et son mode enfant
  • Bonne rejouabilité avec le mode « Hold My Beer » et les chats à sauver
  • De jolis graphismes en néo pixel-art
  • Une bande son qui frôle la perfection
  • Gameplay simple, fluide et efficace
  • Les easter eggs sur d’autres jeux (Dead Cells, Dark Souls…)
  • Textes et menus 100% en français

Contre

  • L’histoire qui se termine tout de même un peu vite (2 heures max)
  • Peut-être un poil trop cher sur consoles compte tenu de la durée de vie

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