TEST – Gravity Escape – Un mélange plateforme/casse-tête attractif !



TEST Gravity Escape XWFR

Avant la sortie à la chaine de grosses productions en 2025, on commence doucement cette année avec le test d’un petit jeu indépendant en 2D édité par Happy Player. Son nom : Gravity Escape. Derrière ce jeu, le studio DP Atelier alias Devon Chung, basé à Taiwan. Oui, Gravity Escape est développé par un seul homme ! Débuté en 2018 et comprenant à l’origine cinq stages uniquement, l’homme a décidé d’en faire un jeu complet suite aux premières critiques assez élogieuses à l’époque. Au programme, manipulation de la gravité tout en explorant une étrange planète dont il va falloir vous échapper. Si c’est bien ? On vous dit ça tout de suite !

 

Alors que vous voyagez à bord de votre vaisseau spatial, vous êtes attaqué par un ennemi inconnu. Après un atterrissage en catastrophe, vous mettez les pieds dans un complexe futuriste, trouvant au passage un pistolet gravitationnel. Rapidement, vous comprenez que cette arme représente votre meilleure chance de quitter cette planète. En effet de nombreuses structures vous empêchent de progresser, et c’est en usant de cet appareil que vous allez pouvoir franchir les obstacles. Malgré que les textes du jeu soient uniquement en anglais (ou chinois si vous vous sentez plus à l’aise…) on comprend aisément ce qu’il faut faire. Votre personnage peut tirer un champ de gravité dans différentes directions (haut, bas, gauche, droite) y compris sur le sol, le plafond ou même des plateformes mobiles. Il ne vous reste plus alors qu’à marcher dedans pour vous retrouver la tête en bas ou en train de courir sur les murs ! Rapidement, le jeu se complexifie, introduisant d’autres mécaniques comme des portails de téléportations ou encore ces caisses qu’il va falloir déplacer à l’aide de ces mêmes portails ou de la gravité. Dès le second niveau on trouve de plus un autre flingue qui lui vous permet de téléporter des objets d’un endroit à l’autre (comme des clés) ou encore de faire avancer des plateformes dans une direction. Plus tard dans le jeu, vous obtiendrez encore d’autres capacités mais on ne vous en dit pas plus. Quoi qu’il en soit le gameplay du jeu repose donc à la fois sur des phases de plateformes (souvent assez simples) mais aussi sur des casse-têtes qu’il va falloir résoudre.

 

 

Côté environnement, nous évoluons essentiellement entre des genres de grottes, temples et des labos. Même si à partir du troisième monde le décor évolue. Lassant ? Oui et non car étant donné que le jeu est assez court (environ quatre heures pour le finir à 100%) le jeu ne devient pas redondant. Il faut dire que les puzzles parviennent à se réinventer un peu (en gardant la même base quand même) et qu’on est donc tellement occupé à réfléchir qu’on ne fait pas trop attention au reste. En plus des niveaux classiques, le joueur affrontera quelques boss pas bien difficiles qui demandent tout de même d’activer quelques neurones. Mention spéciale au petit son de détection de ces boss qui rappellera des souvenirs aux fans de Metal Gear Solid ! En dehors du cheminement principal, quelques secrets sont à trouver comme ces boules bleues cachées un peu partout dans le décor et au nombre de cinq par niveaux. Il y en a 65 en tout à collecter dans le jeu ce qui rallonge légèrement la durée de vie pour qui est intéressé par une chasse aux collectibles. Et cerise sur le gâteau, il y a une fin cachée à débloquer !

 

 

Au sujet de la bande-son, les petites musiques qui ont parfois des intonations rétro sont bien agréables sans être exceptionnelles. On note tout de même quelques thèmes marquants et très réussis comme celui du dernier monde. Mais abordons l’un des points les plus importants : la maniabilité. Eh bien on vous rassure tout de suite car le petit personnage est vraiment maniable. Mourir n’est donc jamais injuste et nos rares morts sont donc bien dues à des erreurs que l’on peut faire (le plus souvent un mauvais calcul pour un saut ou une plateforme déplacée au mauvais endroit). On saute avec A, on utilise des interrupteurs et machines avec Y, on change d’arme avec RB et LB et on tire avec X. En bref on prend le jeu en main au bout de quelques minutes sans le moindre problème. Sachez enfin que Gravity Escape n’est pas un jeu bien difficile ce qui en fait un titre accessible au plus grand nombre. À condition de vouloir se creuser (un peu) les méninges car certaines énigmes risquent tout de même de vous retourner le cerveau ! Pas d’inquiétude cependant, le jeu propose de sauvegarder après chaque puzzle ce qui évite au jeu de devenir frustrant.

 


Premier jeu de Devon Chung de chez DP Atelier, Gravity Escape est un bon petit jeu indé sans prétention. Hormis des décors qui se ressemblent un peu dans sa première moitié de jeu et l’absence de textes en français, ce soft orienté plateforme et réflexion est parvenu à nous faire passer un moment fort agréable. En effet les puzzles parviennent à se renouveler jusqu’à la fin, et les boss sont plutôt réussis, que ce soit dans leur design ou la manière de les vaincre. On apprécie également la très bonne maniabilité du jeu, et les différentes armes à gravité qui viennent nous aider dans l’exploration de la planète. En bref, si ce style de jeu vous plait, on ne peut que vous le recommander !


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un code review fourni par l’éditeur Happy Player

Pour

  • Prise en main immédiate, personnage bien maniable
  • Le gameplay et les énigmes qui reposent sur la gravité
  • Du casse-tête qui se renouvèle jusque dans le dernier niveau
  • Une bande-son sympathique avec quelques thèmes marquants
  • Des boss globalement réussis
  • Les collectibles et la fin cachée qui augmentent un peu la durée de vie

Contre

  • Quelques petits rares bugs (personnage qui passe à travers un mur)
  • Un peu de redondance dans les décors surtout dans les deux premiers mondes
  • Textes en anglais ou chinois uniquement

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