TEST – Idle Devils – Un Clicker Game diablement addictif ?



TEST Idle Devils XWFR

Connaissez-vous le terme « Idle » dans le monde du jeu vidéo ? Signifiant littéralement « jeu inactif », répondant aussi au nom de clicker game, ce style de soft est un genre de jeux vidéo où… on joue le moins possible ! Pour résumer, les actions sont simples, peu de touches sont utilisées, et on peut même laisser son jeu tourner et faire autre chose ! Inintéressant ? Eh bien tout dépend du jeu car en réalité cela peut vite devenir addictif si on adhère au principe et si on a peu de temps pour jouer. Et nous allons voir qu’ici, le jeu Idle Devils développé par GOCORE est en effet digne d’intérêt.

 

Suite à une guerre terrible où les humains et les démons se sont affrontés, Dieu a dû intervenir. Désormais, les démons sont exilés dans Le Royaume des Démons. Cependant, le Chaos règne sur ce royaume, et l’ordre doit être un minimum maintenu. Pour cela le joueur va donc incarner des femmes mi-humaines mi-démons, dotées de différents pouvoirs et capacités. Si ces demoiselles parviennent à remettre de l’ordre dans les 7 régions du royaume, elles en deviendront les nouvelles dirigeantes. Une histoire assez étoffée pour ce type de jeu, surtout que de nombreux dialogues entre les protagonistes vont avoir lieu tout au long de l’aventure. Même s’ils sont hélas en anglais ou chinois, le français n’étant pour le moment pas de la partie. Au début, nous avons le choix entre trois protagonistes, qui, il faut bien l’avouer, sont assez dévêtues. D’autant que ces dames ne manquent pas de conversation comme le dit l’expression ! Ne soyez donc pas surpris de voir des poitrines très généreuses qui ballottent, que ce soit dans les combats ou dans les « cinématiques ». Comme d’habitude chacun se fera son avis sur le sujet mais quoi qu’il en soit (et heureusement !) le cœur du jeu ne repose pas sur ce sujet.

 

 

Le gameplay est on ne peut plus simple : On rentre dans une des régions du royaume, nos héroïnes avancent automatiquement d’un plan à l’autre de gauche à droite, tuant les ennemis au passage. Et les niveaux s’enchainent ainsi, avec de plus en plus de manches et de monstres à l’écran. Et de temps en temps, un boss fait son apparition. En réussissant à terminer des niveaux, vous gagnez de l’expérience, de l’argent, et de l’équipement (que vous pouvez aussi trouver sur le terrain en gagnant des combats). Le joueur peut donc changer son équipement, en portant de nouvelles armures, armes, bottes, chapeaux et autres talismans et anneaux. Bon hélas, tout cela ne change jamais le look de nos héroïnes physiquement parlant dans le jeu. Ainsi, équiper une épée ou un arc en arme principale plus puissante que la vôtre signifie juste augmenter la puissance de l’arme par défaut du personnage (par exemple le fouet). À chaque gain de niveau, vous gagnerez des points de skill et de talents, que vous pourrez dépenser dans des arbres de compétences différents. D’un côté nouvelles compétences passives ou encore plus d’agilités, de force et de santé. D’un autre la possibilité d’apprendre de nouvelles attaques ou d’améliorer la puissance de celles que l’on utilise déjà. Et comme on peut faire cela avec tous les personnages que l’on débloque, il y a de quoi faire ! Surtout que le jeu se joue en équipe.

 

 

Car oui, si au début de l’aventure vous ne contrôlez qu’une seule héroïne, vous pourrez rapidement faire équipe avec une autre demoiselle puis une troisième. Il sera donc indispensable d’améliorer vos deux amies et de modifier aussi leurs équipements. D’autres diablesses viendront par la suite rejoindre vos rangs donc à vous de tester les forces et les faiblesses de chacune. Pour le reste, le joueur n’a pas grand-chose à faire pour ce qui est de la partie action. Vous en avez marre d’appuyer sur des boutons pour lancer des attaques ? Le jeu peut le faire pour vous ! Vous avez trop de pièces d’équipements ? Le jeu peut vendre automatiquement ! Et ce n’est pas tout puisqu’on peut demander au jeu de lancer les niveaux et même d’en refaire un en boucle. Et si vous trouvez que le défilement n’est pas assez rapide, il est même possible d’accélérer la vitesse du jeu. Tout cela est évidemment penser dans un but : le farm. Car les ennemis deviennent vite balèzes et il va donc falloir gagner de l’expérience et améliorer son équipement. Et pour cela quoi de mieux que de farmer les niveaux déjà terminés ? Et il faut bien avouer que faire cela durant des heures manuellement serait un peu redondant. En somme, le joueur s’occupe essentiellement de la gestion de son équipe, faisant d’Idle Devils un jeu un peu orienté tactique.

 

 

Avec ses dizaines de niveaux par région, le jeu a de quoi vous occuper un moment. Rajoutons de plus à cela une arène où l’on peut lancer des défis (grâce à des « cartes » que l’on collecte) ou encore la tour du roi démon et ses… 500 étages à parcourir ! Autant dire que le jeu va vous occuper des dizaines d’heures si vous voulez le terminer à 100%. Si vous restez sagement devant votre écran de TV, vous remarquerez une certaine redondance dans les décors avec des graphismes assez simplistes, de même que dans les musiques et monstres, identiques dans l’intégralité des niveaux d’une région. Il faut de plus adhérer au principe même du jeu, qui demande finalement peu d’actions au joueur. Et pourtant, si on apprécie le concept, Idle Devils peut devenir étrangement assez addictif. L’envie d’améliorer ses personnages pour les voir infliger des dégâts de plus en plus énormes (tuant même parfois des boss d’un seul coup !) est bien présente, de même que la volonté d’aller le plus loin possible histoire de voir ce qui nous attend comme défis. On apprécie de plus la possibilité de forger (et reforger) son équipement ou encore ces quêtes à réaliser donnant de nombreuses récompenses.

 


Idle Devils est un jeu appartenant à un genre bien spécifique qui ne plaira pas à tout le monde. Proposant au joueur d’être passif pendant que les combats s’enchainent tout seul, le jeu a surtout de l’intérêt pour sa partie gestion de personnages. Et pourtant, malgré cela, Idle Devils peut vite devenir addictif. On améliore ses héroïnes, on lance les combats, on regarde avec satisfaction les ennemis tombés en quelques coups surpuissants, on change de niveaux et on recommence. Ainsi, malgré une quasi absence de gameplay, des décors et musiques redondantes par niveaux, la mayonnaise finit par prendre. Étrange n’est-ce pas ? À essayer pour se faire une idée ou si vous cherchez un jeu qui ne vous demande pas beaucoup d’investissement personnel pour progresser.


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un code review fourni par l’éditeur Happy Player

Pour

  • La partie gestion de personnages et le côté « tactique » qui va avec
  • Des centaines de niveaux à parcourir !
  • Maniabilité ultra intuitive (peu de touches utilisées)
  • 10 diablesses jouables en tout (dont deux en DLC)
  • Plus de 200 compétences et talents et des centaines de pièces d’équipements
  • La possibilité de laisser le jeu gérer de nombreuses choses pour nous
  • Peut vite devenir très addictif…

Contre

  • … ou vite ennuyant et redondant si vous n’adhérez pas au genre !
  • Les pièces d’équipements qui ne modifient pas le look des héroïnes
  • Des décors et musiques qui finissent vite par se ressembler
  • Certains boss clonés qui reviennent trop souvent dans un même niveau
  • Absence d’une traduction française alors qu’il y a beaucoup de textes

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