TEST – Taboo Trial – Rogue-like et coquineries font-ils bon ménage ?



TEST Taboo Trial XWFR

Vous aimez les Rogue-like ? Les jeux d’action nerveux qui tranchent dans le vif ? Vous avez une passion pour la mythologie nordique ? Hades est un coup de cœur mais vous pensez que le jeu manque de présence féminine ? Alors Taboo Trial pourrait vous intéresser ! Développé par Cat Shine et publié par Happy Player, le jeu nous met aux commandes de guerrières sexy (avec beaucoup de conversations comme on dit) qui vont devoir se battre pour défendre leur sanctuaire. Un bon jeu se cacherait-il derrière les fortes poitrines des héroïnes ? C’est ce que nous allons voir ensemble !

 

En tant que guerrière Valkyrie des Einherjar, vous allez donc devoir défendre votre temple, où se situe notamment le célèbre Hall des Héros. Des créatures mécaniques attaquent les lieux, et le but va donc être de vaincre cette menace, et de faire la lumière sur l’origine de tout cela. Guidée par des déesses comme Freya, vous partez donc à l’aventure avec votre fidèle épée pour détruire les abominables créations. En chemin, vous collecterez des bénédictions de héros qui viendront renforcer vos capacités. Le principe du jeu est assez simple : vous débarquez dans une salle, vous tuer les ennemis, puis vous choisissez la récompense que vous voulez obtenir à la fin de la prochaine salle après avoir tué une vague d’adversaires. Comme le jeu à un côté Rogue-like, ces récompenses sont aléatoires et changent d’une partie à l’autre. Cependant on en revient souvent à la même chose. Ainsi vous aurez souvent le choix entre apprendre ou améliorer une bénédiction, récupérer une partie de votre jauge de santé tout en l’augmentant, ou améliorer votre puissance d’attaque. Côté gameplay le jeu se prend facilement en main, avec une touche pour les attaques simples et rapides, une autre pour les coups puissants (qui nécessitent d’utiliser la jauge de puissance qui elle se recharge en donnant des coups faibles), et une pour esquiver/dasher. À cela s’ajoute les compétences qui s’équipent automatiquement sur le côté gauche de l’écran, et qu’on peut utiliser dans le feu de l’action avec les gâchettes du dessus et du dessous ou encore la touche B. Après quelques parties on maitrise donc la plupart des mécaniques du jeu. Un jeu qui va d’ailleurs à l’essentiel, avec finalement peu de menus et une absence de véritables cinématiques, permettant donc de débuter une partie quelques secondes seulement après l’avoir lancé.

 

 

Pour progresser, il est inévitable que votre héroïne sexy décède plusieurs fois tout au long du jeu. Car vous ne serez vite plus assez puissant pour faire face aux ennemis mécaniques de plus en plus redoutables et nombreux ! Grâce à des petites fioles bleues de cœurs d’esprits vous pourrez améliorer à la fontaine sacrée votre armure, vos attaques critiques, avoir plus de santé, garder un pourcentage de votre argent après votre mort (qui sert à acheter des compétences dans une boutique souvent située avant des boss), meilleures chances d’obtenir des bénédictions plus puissantes… il y a de quoi faire. En tout ce sont 24 compétences passives que l’on peut augmenter et cela plusieurs fois jusqu’à un nombre défini. Grâces à des anneaux divins que vous obtiendrez en détruisant les gros boss de fin de niveaux, vous pourrez aussi acheter quelques armes dans le Hall des Héros. L’apparence de votre personnage vous lasse ? Alors grâce à des cadeaux que l’on récolte parfois, vous pourrez faire plaisir à des divinités. Faire plaisir oui car les sous-entendus sexuels sont assez légions durant les discussions ! Quoi qu’il en soit au bout de quelques cadeaux offerts, vous pourrez vous glisser dans la peau de ces divinités et donc changer de skin. À noter cependant qu’une poignée d’apparences sont vendus à part en DLC.

 

 

Vous l’avez donc sans doute compris, Taboo Trial est un jeu un peu coquin. Entre les fortes poitrines des héroïnes, la possibilité de zoomer sur votre personnage, et surtout les dialogues assez chauds (et en français même si la traduction est perfectible) et les poses parfois très suggestives des divinités, le jeu a quelques arguments pour attirer la gent masculine. À chacun de voir s’il trouve cela pervers, amusant ou sexy. Quoi qu’il en soit les attributs des demoiselles ne seraient masquer une certaine redondance dans les environnements que l’on visite, de même qu’un manque évident de diversité dans le bestiaire.

 

 

En effet certains ennemis se ressemblent un peu du début à la fin, avec des variantes de couleurs pour donner un sentiment de changement. Mais leurs patterns eux restent assez identiques. Si les graphismes ne sont pas moches à proprement parler, quelques environnements font assez vides et sont loin d’impressionner par leurs beautés. Heureusement, on est tellement immergé dans les combats qu’on ne fait finalement pas trop attention aux décors. Les affrontements sont en effet souvent intenses, avec des musiques épiques et des attaques impressionnantes qui viennent envahir l’écran et des gros chiffres un peu partout pour indiquer les dégâts que vous faites. Tout cela occasionne inévitablement quelques soucis de lisibilité, et il peut arriver que l’on prenne un coup sans avoir vu venir une attaque ennemie qui était noyée dans un déluge d’effets spéciaux et de gros chiffres à l’écran. Heureusement le studio a donné la possibilité aux joueurs de pouvoir recentrer la caméra ce qui est déjà une bonne chose.

 

 

Côté durée de vie du jeu, elle est assez difficile à estimer. En effet tout va dépendre de votre skill, et aussi un peu de la chance dans le loot des cartes/compétences que vous obtiendrez en cours de route. Comme nous sommes ici dans un Rogue-like, tout cela est différent d’une partie à l’autre. Certains essais seront donc plus réussis que d’autres à l’instar d’un Hades par exemple. Si le jeu ne comporte que cinq chapitres, il vous faudra pourtant de nombreuses heures de jeu pour parvenir à en voir le bout. Le tout étant d’être assez fort et donc de s’augmenter après chaque mort. De plus, le jeu une fois terminé propose d’augmenter la difficulté. En tout, il est possible de monter au moins jusqu’au palier 12. Autant dire qu’il vous faudra des dizaines d’heures de jeu pour espérer surpasser la difficulté maximum !

 


Taboo Trial est un Rogue-like qui plaira aux amateurs de jeux d’action et d’héroïnes sexy. Fortes poitrines, poses suggestives, dialogues chauds, le jeu de Cat Shine s’adresse avant tout à n’en pas douter à un public masculin. Cependant, malgré un bestiaire limité, des graphismes moyens avec des décors parfois un peu vides, Taboo Trial est parvenu à nous charmer grâce à son gameplay nerveux, simple à prendre en main et addictif. On recommence avec plaisir des parties dans le but de s’améliorer et de progresser dans les niveaux et c’est bien là l’essentiel. Autant dire que si vous aimez le genre, vous risquez de ne pas lâcher la manette de sitôt !


Test réalisé sur XBOX Series X à partir d’un code review fourni par l’éditeur Happy Player

Pour

  • Un gameplay nerveux, simple et efficace
  • Très bonne maniabilité et prise en main rapide
  • La possibilité de pouvoir changer d’héroïnes/skins et d’armes
  • Des compétences puissantes et classes à utiliser
  • Très bonne durée de vie avec les nombreux paliers de difficulté
  • Peu de musiques mais elles sont assez épiques et entrainantes
  • Des temps de chargement très courts
  • Présence de dialogues et menus en français

Contre

  • Un bestiaire qui tourne vite en rond avec des patterns d’attaques limités
  • Des environnements parfois vides et pas très jolis
  • Quelques problèmes de lisibilité quand l’action devient intense
  • Un jeu que l’on déconseille au jeune public (pour le côté sexy, dialogues coquins…)

ACHETER SUR LE XBOX STORE

   

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